"(...) J'ai oublié mille moments avec lui mais il y en a mille autres dont je me souviens, et lui, évidemment que jamais je ne l'oublierai, lui qui m'a même appris la mort, le deuil irrémédiable, qui me l'a enseigné sans le vouloir. Je ne vais pas lui être reconnaissant de ça quand même. Il m'apprenait la vie, rien ne pressait pour la mort. Je n'avais pas trente ans mais j'avais confiance qu'il enrichirait encore indéfiniment mon existence (...)"
Ce qu'aimer veut dire, Mathieu Lindon, éditions Pol.
Rien ne presse pour la mort...non.
RépondreSupprimer