Quel jour sommes-nous ? C est difficile a dire, il faudrait que je tripatouille ma montre pour qu elle affiche le cadran de l heure parisienne qui porte aussi la date... et j ai deja fort a faire avec ce clavier dont les lettres ont change de place et ou je n ai encore trouve ni les accents ni les apostrophes. (Faux, a l'instant je localise l'apostrophe)
C'est frustrant pour moi d'ecrire en sachant que je ne pourrais joindre une photo : c'est un niveau de lecture en moins. D'autant que des images, j'en ai plein la tete comme l'on dit.
Le premier jour a Bangkok, je suis retourne au Wat Po, l'un des celebres temples de la ville, qui est aussi une ecole reputee de massage. Je m'approche d'un imposant pot circulaire empli d'eau ou croit un nenuphar, avec l'intention de photographier la fleur en gros plan.
Penche sur la surface, j'apercois (desole, pas trouve la cedille non plus) un mini poisson noir qui se balade entre les feuilles, et sous elles. Un poisson, dans cette sombre poterie ? Non, pas un, plusieurs, et finalement a y regarder de plus pres, tout un monde qui respire en secret dans ce qu'on prendrait au debut pour l'habitacle de la plante.
Je me recule, je considere le bord circulaire du recipient ocre, et tout ce contenu qui vibre (et plus tard encore je verrai les insectes venir butiner cette fleur rosee), je touche le bord rugueux de la ceramique. La limite.
Un univers, un cercle, une fin. C'est vraiment simple.
Cette jarre, je l'ai photographiée cet été au Wat Pho où des mains aveugles me massent à chaque visite à BKK.
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