Mercredi j'ai revu ma mère, après deux semaines d'absence. Et pendant ces quinze jours de vacances, parmi les livres que j'avais emportés, il y avait la Vie matérielle, de Duras, dont l'envie m'était venue à la suite du film dont j'ai parlé ici.
On y lit (les italiques sont de l'auteur) :
"Je crois, la mère, dans tous les cas ou presque, dans le cas de toutes les enfances, dans le cas de toutes les existences qui ont suivi cette enfance, la mère représente la folie. Elle reste la personne la plus étrange, la plus folle qu'on ait jamais rencontrée, nous, leurs enfants. Beaucoup de gens disent en parlant de leur mère : " Ma mère était folle, je le dis, je le crois. Folle." Dans le souvenir on rit beaucoup des mères. Et c'est plaisant."
On y lit (les italiques sont de l'auteur) :
"Je crois, la mère, dans tous les cas ou presque, dans le cas de toutes les enfances, dans le cas de toutes les existences qui ont suivi cette enfance, la mère représente la folie. Elle reste la personne la plus étrange, la plus folle qu'on ait jamais rencontrée, nous, leurs enfants. Beaucoup de gens disent en parlant de leur mère : " Ma mère était folle, je le dis, je le crois. Folle." Dans le souvenir on rit beaucoup des mères. Et c'est plaisant."
Marguerite Duras, la Vie matérielle, éditions POL.
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