C'est le 4 août que j'ai écrit le premier texte de ce blog. Je l'ai posté plus tard.
Ce que j'allais écrire, je n'en savais rien. Et soudain, c'était l'évidence, transparente.
Ce dont je voulais témoigner en premier lieu, c'est que je n'oublie pas Lou Goaco.
J'étais ému que Lou revienne de cette façon, fluide comme le courant d'air qui balayait la pièce, me saisissant pour dire cette vérité-là, me saisissant de l'intérieur, comme remontant en moi, se révélant. En réalité, je ne m'y attendais pas, j'étais assez choqué.
Sidéré devant l'ordi, je me suis rendu compte que je ne savais pas quelles ressources il y avait le concernant sur le net. Je ne l'avais jamais "googlelisé". J'ai surfé et j'ai finalement trouvé très peu de choses. Puis j'ai voulu essayer la fonction "image" et là, avant de lancer la recherche, j'ai eu peur. Une peur connue, celle de l'amoureux, ce gouffre particulier au ventre.
Donc ça devait être le premier texte de ce blog, une ligne qui dirait juste "je n'oublie pas Lou Goaco", et c'était finalement un miroir tendu à l'amour.
Moi, Frédéric, toujours dans l'amour de Lou. Pour toujours, différemment, indifféremment.
Je mettrai une photo de Lou plus tard sur ce blog. Pour lui, pour moi, pour l'amour.
Je me souviens comme si c'était avant hier...
RépondreSupprimer... de la rédaction, aux poutrelles Eiffel peintes en jaune, de cette journée de mars, où tu m'as annoncé, au fil d'une discussion anodine, que Fred était mort et qu'on ne t'avait pas prévenu. J'ai répondu que tu avais été prévenu puisque tu savais. Plus tard, plusieurs fois, tu en as reparlé. Là, bien après, j'ai compris l'histoire du deuil pas fait.
C'est en "googlelisant" que je suis tombée sur votre billet. Je viens tout juste de découvrir Lou GOACO, et sans votre blog, sa vie virtuelle est pauvre. Merci pour ces quelques photos.
RépondreSupprimerLou avait beaucoup de talent. Parfois moi aussi je "regooglelise" pour voir si quelqu'un a mis en ligne des images de ses scénographies. Récemment j'ai découvert que pour un spectacle de Gilberte Tsaï, qu'il aimait bien, il avait imaginé un projet végétal réalisé ensuite par Gilles Clément, un célèbre paysagiste. Je me suis demandé si les deux hommes avaient dialogué en complicité. J'ai ressenti un violent pincement au cœur à l'idée de n'avoir pas vu ce spectacle : la cruauté des créations éphémères...
SupprimerBonjour Frederic.
RépondreSupprimerDe temps en temps, au fil des années, je tape sur le net le pseudo de mon frère.
Et cette fois, au milieu du vide, je découvre votre blog.
Je suis désolée, je ne vois pas qui vous êtes, mais Frédéric avait sa vie d’adulte et d’artiste souvent bien loin de chez moi.
J’ai été là près de lui pourtant jusqu’à ses dernières minutes.
Cependant, toute une part de lui m’est inconnue.
Heureusement ma sœur Manou s’est rapprochée de Toulouse où je vivais jusqu’en 2001.
J’ai quelques œuvres de Lou, des dessins, mais assez peu de photo.
La plupart sont avec Manou et sa mère Suzou.
Il y a quelques jours, j’ai travaillé sur un de ses dessins, un auto portrait dans une ambiance médicale.J’ai fait un encadrement décalé qui me semble plus adapté, qu’un simple cadre droit.
Je ne sais pourquoi Frédéric était présent ces jours ci.
J’ai ainsi découvert quelques écrits parlant de lui.
Merci
Chaleureusement
Laure