jeudi 31 mars 2011

boboland

Mardi j'ai enfin eu le temps d'aller m'inscrire dans une salle de gym à côté de la maison. Et celui de retourner au resto Nanashi. J'y suis allé assez tôt, vers 12h15 peut-être, et je soupçonne le lieu de devenir très bruyant  une heure plus tard quand il se remplit pour le déjeuner.
Cette fois, j'ai opté pour un bento à la poitrine roulée, moins goûteux que celui à la sardine testé l'autre soir, avec un verre de vin bio. 

Il y a grand monde à la cuisine (ouverte sur la salle) et les serveurs et serveuses sont très sympas, discrètement lookés. J'observe une jeune femme asiatique derrière le comptoir qui travaille en téléphonant souvent. Je me demande si elle est japonaise, si elle a de la famille là-bas... La déco, elle, est clairement japonisante, contemporaine, et ce minimalisme bon enfant et coloré construit une atmosphère cosmopolite très agréable. Aux deux extrémités de la salle, un petit espace épicerie bio façon supérette, et un comptoir où l'on peut acheter des plats en "take away". C'est bobo ? À fond mais réussi dans le genre.
D'après le garçon qui me sert (docksides tricolores, pantalon roulé au-dessus des chevilles, nombreux tatouages atypiques et pectoraux à la Ken), à qui je pose la question, Nanashi signifie "pas de nom". "Anonyme ?" suggérais-je, "Pas de nom" insiste-t-il. Soit. 
Le resto est ouvert depuis novembre je crois, et le seul risque est qu'un trop plein de succès lui fasse perdre son charme ou son âme. À suivre. 



Nanashi : 31 rue de Paradis, 75010 Paris. www.nanashi.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire