Comment cela arrive, parfois : grâce à une revue de presse hier matin sur France Inter, j'apprends qu'un article de Jean Birnbaum, dans le journal Le Monde, cite Michel Foucault.
"La gauche face au jdihadisme : les yeux grands fermés", voici le titre de ce papier qui relate que Foucault, en 1978, a fait quelques reportages en Iran pour le Corriere della serra.
Du coup, à la première occasion (ce midi) je saisis dans ma bibliothèque les Dits et écrits et trouve ces textes : dans la collection Quarto (Gallimard), c'est dans le tome II, page 662.
J'en commence la lecture (passionnante) au-dessus d'un couscous, entre deux rendez-vous, dans un café kabyle où je déjeune quelquefois. Ne voulant pas lâcher le bouquin pourtant plutôt encombrant, je l'emmène jusqu'au comptoir où il est d'usage que l'on règle son addition. La patronne, intriguée, relève la couverture du livre qui repose sur le zinc et lit :
- Foucault. Michel. Michel ?
Avec une grimace :
- Ce n'est pas plutôt Jean-Pierre ?
(Soupir.) Si cela peut te faire plaisir, j'ai eu un étudiant (kurde), à Istanbul qui, questionné sur ses motivations pour apprendre le français avait répondu : je veux lire Foucault en français.
RépondreSupprimerDans le genre "je me penche sur le livre que l'autre tient", j'ai eu la surprise de surprendre dans le sac d'une de mes petites voilées ... 50 nuances de grey. N.
Hier soir j'interviens dans une réunion au sujet d'une intervention précédemment faite dans le lieu sur le thème de l'homosexualité, fait référence à l'Histoire de la sexualité et cite l'auteur sans son prénom.
RépondreSupprimerun participant: "Non mais c'est inimaginable que le Père de Foucault ait écrit des choses pareilles??"....(soupir!)