lundi 6 juin 2016

Hoi an, My Son

Pour terminer de vous offrir ces quelques instantanés vietnamiens, voilà le site de My Son (prononcez mi sonne), groupement de ruines de temples champ, dans la nature, à une cinquantaine de kilomètres de Hoi an. 
Comme beaucoup, j'ai hésité à me déplacer pour aller visiter ces restes, évaluant la déception possible (presque rien à voir, des ruines factices, trois cailloux et deux brins d'herbe, des comparaisons insensées et dévalorisantes avec Ayuttahya, Sukhothai ou Angkor...), l'inconfort d'un site touristique (la cohue, les cars, l'obligation de se lever fort tôt pour profiter des lieux seul...) et l'attrait probable (la magie des ruines, l'émotion d'être sur place, l'esthétisme des volumes etc).
Par bonheur, j'ai parié sur l'intérêt et la beauté de My Son, et je n'ai pas été déçu. Oui, il y a peu de choses, mais à condition d'arriver tôt effectivement, quand les temples sont à vous (ou presque), la visite est vraiment touchante.






(Ce qui n'est à mon sens pas clairement indiqué dans les guides, c'est que si le site est grand, en revanche la partie où se dressent les ruines visitables ne l'est pas, c'est un mouchoir de poche. Une fois payé le ticket d'entrée, il faut prendre une navette électrique pour vous conduire au site, environ 2 kilomètres plus loin. Mais une fois à destination, les temples sont très proches les uns des autres.
Nous nous sommes déplacés en voiture avec chauffeur réservée la veille. Le trajet nous a coûté 30 dollars. Globalement au cours du séjour nous n'avons jamais tenté de négocier de façon très sévère les tarifs des déplacements, et nous avons souvent booké la veille pour le lendemain. Ce fut une erreur pour le trajet Hoi an-Hué que les agences peuvent, avec anticipation, rentabiliser avec un chauffeur de Hué qui rentre chez lui par exemple. Pour info nous avons payés 50 dollars ce trajet là, sans passer par la route de montagne mais avec un stop au musée de Danang. Notre interlocuteur sur place a été la petite agence Duy Sang Travel, près du marché, au 35 rue Tran Phu, qui proposait aussi des taux de change intéressants)

1 commentaire:

  1. Je m'étais bien habituée à ma petite dose de voyage et ce soir c'est un peu vide. Je re-regarde ces jolies vignettes d'un pays qui fait rêver, du moins qui commence à me faire rêver..
    Jusqu'à présent le roman familial laissait des traces de telle sorte qu'au mot Vietnam je ne pouvais y associer que Dien Bien Phu et ses horreurs. Plus récemment grâce à Marguerite Duras et son Barrage sur le Pacifique m'est revenue l'ambiance de l'Amant, lu entre 2 salves de révisions en terminant mes études et puis le film Indochine, "beau" mais trop.
    Dans cette promenade solitaire, je quête un signe et me prend à faire l'inventaire des libéllés. Tristement les mots amour, amitié voisinent en taille avec Vietnam, maladie,folie, Ibiza, catastrophe, photo et souvenirs...Et ce qui domine: mère, Paris, écriture, imprévu, ciné
    Un reflet singulier pour rêver, se laisser emporter.

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