A Zurich ce week-end, et en fait depuis le vendredi, le centre ville est transformée en fête foraine à l'occasion de la Züri Fäscht.
Pas moins de trois feux d'artifice - l'un le vendredi soir, les deux autres dans la nuit du samedi au dimanche - et partout des stands où boire et manger, des scènes musicales et des attractions foraines.
Pas moins de trois feux d'artifice - l'un le vendredi soir, les deux autres dans la nuit du samedi au dimanche - et partout des stands où boire et manger, des scènes musicales et des attractions foraines.
Le samedi après-midi, je m'y promène, alors que la météo n'est justement pas... à la fête : temps gris, mais surtout pluies intermittentes qui obligent à l'utilisation d'un parapluie et contrastent avec les prévisions des organisateurs. On a imaginé des jeux sur l'eau, concours de plongeon, tyrolienne sur le fleuve, toboggan aquatique dans les rues. Ici on vous distribuent gratuitement des lunettes de soleil, çà et là les bars déserts ont misé sur la chaleur et la grande soif et affichent des promesses de boissons exotiques, colliers de fleurs en sus. Las, ce sont les stands de raclette qui font le plein.
Pourtant les badauds sont en nombre, et l'un des manèges à sensations, comme l'on dit, ne désemplit pas : assis les jambes ballantes dans le vide sur le pourtour d'une couronne, les amateurs sont emmenés en altitude d'où, après quelques rotations sur place pour profiter du panorama, on les laissera tomber à pic. Cris, hurlements etc.
Le plus amusant finalement est de constater que tous les "manèges" sont de ce type, du genre qui vous met la tête en bas, vous fait craindre la chute, vous agite, vous secoue, vous fait crier et palpiter.
Le soir la pluie cesse et les nuages s'éloignent. On retourne en ville pour le feu d'artifice de 22h30 qui se tire depuis le lac. La foule est dense, les attractions battent leur plein et ne cessent que le temps du spectacle pyrotechnique. On se retrouve ensuite sur la place de l'Opéra, noire de monde.
Je prends la mesure de l'étrangeté. A quelques kilomètres de la France, ici, pas de plan vigipirate, pas de menace terroriste. Il y a un train fantôme, de grandes machines à épouvanter qui actionnent leurs mécanismes lumineux à tour de bras, des gens qui font la queue pour avoir peur, mais personne ne craint ni les ceintures explosives, ni les kalachnikovs. Grand-guignol et géopolitique.
Les amateurs de toboggan aquatique ont défié la pluie. |
La foule devant l'Opéra. |
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