En arrivant à Saint Jean d'Acre, Akko pour les Israéliens, Akka pour les Palestiniens, on trouve une ville en pleine effervescence. Ici, il est hors de question de ne pas profiter des vacances de l'Aïd, et la fête a pris possession de toutes les rues. Pas uniquement d'ailleurs, car la mer est mise a contribution : les files d'attentes ne cessent pas jour et nuit pour remplir des "speed boats" qui emmènent leurs passagers dans un tour à sensation(s) garantie(s) : ça va vite, ça saute sur les vagues, ça fait des virages de dingue et tout le monde hurle de peur et de joie là-dedans comme dans une attraction de fête foraine (selfies avec éclaboussures).
J'apprends plus tard que des permis exceptionnels de circulation pour les Palestiniens de Cisjordanie sont émis à cette occasion, ce qui explique sans doute l'affluence et l'excitation. Ces permis ne concernent cependant pas les célibataires, ni les personnes entre 19 et 40 ans... Le goût de la restriction et de l'empêchement est immense.
La ville d'autre part est très belle, la mer aussi, on passe quelques jours très agréables.
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La vieille ville, à l'intérieur des remparts, est principalement musulmane et chrétienne. D'où, vraisemblablement, l'ampleur des fêtes de l'Aïd. |
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Les jeunes hommes plongent dans la mer depuis les remparts. Ici, on se baigne très habillé. |
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Les vestiges des Croisés : on peut visiter toute une citadelle. |
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Détail du hammam El-Basha, tout restauré. |
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