La seule difficulté de ces taxis collectifs, les "services", c'est de savoir où ils s'arrêtent exactement. Au début du trajet c'est facile : selon la ville de destination, il est simple de trouver le parking où ils stationnenent, nombreuses voitures qui attendent d'être remplies pour partir. Une fois le taxi plein (sept personnes), on démarre. Bien sûr en chemin il y a plusieurs arrêts, et dans la ville d'arrivée souvent également, aussi il vaut mieux être averti de quelques indications.
Ainsi, pour me rendre à Naplouse rejoindre mon amie N. partie en avance, je savais, grâce à l'ange C., baroudeuse entre toutes, qu'il me fallait descendre au "douar" (dawaar), c'est-à-dire au rond-point, ainsi que tout le monde nomme cette place proche du souk.
Après une balade à Naplouse (ici on dit Nablouz), on rejoint Sebastia, but de notre escapade, et la très très agréable
guest house Mosaic, le genre d'adresse que l'on a envie de tenir secrète mais bon...
Sebastia est un petit village en haut d'une colline (vue magnifique sur la campagne alentour) qui possède un site archéologique charmant. On y voit des vestiges romains, mais pas que...
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Images floues prises depuis le taxi service sur la route de Naplouse.
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Je me suis beaucoup perdu dans la ville, tournant sans cesse entre les mêmes rues à la recherche d'un théâtre romain que je n'ai jamais trouvé... |
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Dans les ruelles de la vieille ville. |
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La tour de l'horloge. |
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Le khan al Wakala, où j'ai rendez-vous avec N. Un endroit rénové (plutôt reconstruit), qui a rouvert en 2012. L'endroit a souffert des ans, mais aussi de la deuxième intifada, ainsi que de l'accession du Hamas à la mairie qui a empêché des financements européens... Ici, le tourisme est hautement politique. |
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Le khan au début du XXe siècle. Photo coll. Library of Congress. |
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Le khan avant les débuts de la restauration. Photo Municipalité de Naplouse. |
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