Samedi, l'après-midi me trouve dans une salle de gym quasi déserte : c'est un week-end de transhumance estivale. Moi, je n'ai pas vu la matinée qui s'est perdue dans ma nuit de sommeil : grasse mat'.
Je m'active sur mon tapis de course alors que l'écran plat au-dessus de ma tête, au lieu de diffuser les habituels clips musicaux, affiche les demi-finales du 100 mètres hommes. Des millions de téléspectateurs pour des courses de plus ou moins dix secondes alors que personne ne m'observe, moi qui souffle depuis déjà dix minutes, n'est-ce pas injuste ?
Les séries s'arrêtent bientôt, j'ai seulement le loisir de voir les 6 et 7, cette dernière avec Dwain Chambers, qui malheureusement est presque plus connu aujourd'hui pour ses déboires avec le dopage que pour ses résultats. 10,02 secondes sur 100 mètres, il passe les 35 km/h si j'ai bien fait le calcul, tandis que moi je fais du sur place à 10km/h. C'est une bien étrange sensation que de courir en même temps que ces athlètes.
Suit une interview de Teddy Riner, sur un plateau télé genre JT, mais nous sommes privés du son dans la salle de sport.
J'ai fait par le passé l'expérience de mon imbécilité avec ce sportif : j'avais vu de lui une interview filmée il y a fort longtemps, sans doute lors de ses premiers résultats signifiants vers 2005 et son mutisme me l'avait fait ranger dans la catégorie "sportif écervelé". J'avais alors la subtilité d'un Franck Annesse (voir billet Eurologue) et la stature de Riner m'avait sans doute, de plus, trompé sur son âge. Puis les années passant j'ai découvert, comme chacun a pu le faire au travers de la presse et des interview, un personnage d'une toute autre nature. D'ailleurs, le citant l'autre jour, je fais le lapsus suivant : artiste au lieu d'athlète !
Donc je m'amuse, n'ayant que l'image, à décrypter l'expression de la joie tranquille du judoka à la coiffure spiralée, la très douce jubilation qui allume son regard et ses sourires, et le sentiment de plénitude qui semble couler comme une soie autour de ses muscles pleins.
Je m'active sur mon tapis de course alors que l'écran plat au-dessus de ma tête, au lieu de diffuser les habituels clips musicaux, affiche les demi-finales du 100 mètres hommes. Des millions de téléspectateurs pour des courses de plus ou moins dix secondes alors que personne ne m'observe, moi qui souffle depuis déjà dix minutes, n'est-ce pas injuste ?
Les séries s'arrêtent bientôt, j'ai seulement le loisir de voir les 6 et 7, cette dernière avec Dwain Chambers, qui malheureusement est presque plus connu aujourd'hui pour ses déboires avec le dopage que pour ses résultats. 10,02 secondes sur 100 mètres, il passe les 35 km/h si j'ai bien fait le calcul, tandis que moi je fais du sur place à 10km/h. C'est une bien étrange sensation que de courir en même temps que ces athlètes.
Suit une interview de Teddy Riner, sur un plateau télé genre JT, mais nous sommes privés du son dans la salle de sport.
J'ai fait par le passé l'expérience de mon imbécilité avec ce sportif : j'avais vu de lui une interview filmée il y a fort longtemps, sans doute lors de ses premiers résultats signifiants vers 2005 et son mutisme me l'avait fait ranger dans la catégorie "sportif écervelé". J'avais alors la subtilité d'un Franck Annesse (voir billet Eurologue) et la stature de Riner m'avait sans doute, de plus, trompé sur son âge. Puis les années passant j'ai découvert, comme chacun a pu le faire au travers de la presse et des interview, un personnage d'une toute autre nature. D'ailleurs, le citant l'autre jour, je fais le lapsus suivant : artiste au lieu d'athlète !
Donc je m'amuse, n'ayant que l'image, à décrypter l'expression de la joie tranquille du judoka à la coiffure spiralée, la très douce jubilation qui allume son regard et ses sourires, et le sentiment de plénitude qui semble couler comme une soie autour de ses muscles pleins.
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