Ce week-end, la manifestation qui montrait la proportion la plus importante de forces de l'ordre caparaçonnée par rapport au nombre de manifestants n'était pas le grand défilé pour le "mariage pour tous". C'était un rassemblement, samedi, devant l'immeuble où, récemment (le 9 janvier), trois militantes kurdes ont été abattues. L'événement a suscité déjà des mobilisations d'ampleur.
Cette fois, une poignée de manifestants pour autant de policiers en tenue d'intervention, et de nombreux véhicules en planque, au cas ou, dans le quartier. Au cas ou quoi ? Je ne sais pas quelle violence ou quels affrontements redoutait la police. De la musique, des petites pancartes noires où des lettres blanches clamaient : le peuple kurde exige la vérité. Le soir, des dizaines de bougies colorées étaient allumées devant le porche. On se sait toujours pas s'il s'agit vraiment d'un crime politique ou non.
Le lendemain je dîne avec des amis qui ont courageusement battus le pavé pour tous l'après-midi même. Comme nous sommes dimanche soir, nous tentons La quincaillerie*, d'ordinaire très bruyante, qui ne vend plus de clous depuis un moment (lieu décoré par Laura Gonzalez). Malgré mon a priori défavorable pour les cantines bobo où tous les hommes ressemblent à Nicolas Duvauchelle il y a dix ans et toutes les filles à Tania Bruna-Rosso il y a dix ans, je reconnais que c'était parfait (cuisson de la viande, vin chilien) côté cuisine.
Mais toujours un peu bruyant. Au plafond, un capteur affiche les décibels. Il semble qu'à partir de 68 ça dépasse les bornes. D'ailleurs, ça clignote dans ce cas. Effet paradoxal, certains soirs les Duvau et les Bruna attroupés au bar vocifèrent pour battre des records.
Mes amis bienveillants qui savent que je n'ai plus le temps de lire la presse en ce moment attirent mon attention sur l'excellent article de Monique Hervieu-Léger paru dans Le Monde le 12 qui a fait l'objet d'un tiré à part lors d'une conférence. On ricane en revanche devant le salmigondis signé Nathalie Heinich, dans le même journal, qui ressasse des arguments moyenâgeux (les enfants d'homosexuels seront tous psychotiques...) tout en se plaignant que le débat n'ait pas lieu...
Evidemment, ceux qui s'intéressent à la réalité du projet de loi ont toujours la possibilité de consulter le fameux et indispensable site de "Maitre Eolas" (Du mariage "pour tous", 2e partie notamment). C'est le réflexe à avoir quand il s'agit de comprendre le droit et cela évite d'écouter les sornettes de quelques autres.
Quand je pense que l'Iran envoie un singe dans l'espace alors qu'on aurait pu leur donner Frigide Barjot. En plus, rose et bleu, ce sont ses couleurs. C'est trop bête.
Cette fois, une poignée de manifestants pour autant de policiers en tenue d'intervention, et de nombreux véhicules en planque, au cas ou, dans le quartier. Au cas ou quoi ? Je ne sais pas quelle violence ou quels affrontements redoutait la police. De la musique, des petites pancartes noires où des lettres blanches clamaient : le peuple kurde exige la vérité. Le soir, des dizaines de bougies colorées étaient allumées devant le porche. On se sait toujours pas s'il s'agit vraiment d'un crime politique ou non.
Le lendemain je dîne avec des amis qui ont courageusement battus le pavé pour tous l'après-midi même. Comme nous sommes dimanche soir, nous tentons La quincaillerie*, d'ordinaire très bruyante, qui ne vend plus de clous depuis un moment (lieu décoré par Laura Gonzalez). Malgré mon a priori défavorable pour les cantines bobo où tous les hommes ressemblent à Nicolas Duvauchelle il y a dix ans et toutes les filles à Tania Bruna-Rosso il y a dix ans, je reconnais que c'était parfait (cuisson de la viande, vin chilien) côté cuisine.
Mais toujours un peu bruyant. Au plafond, un capteur affiche les décibels. Il semble qu'à partir de 68 ça dépasse les bornes. D'ailleurs, ça clignote dans ce cas. Effet paradoxal, certains soirs les Duvau et les Bruna attroupés au bar vocifèrent pour battre des records.
Mes amis bienveillants qui savent que je n'ai plus le temps de lire la presse en ce moment attirent mon attention sur l'excellent article de Monique Hervieu-Léger paru dans Le Monde le 12 qui a fait l'objet d'un tiré à part lors d'une conférence. On ricane en revanche devant le salmigondis signé Nathalie Heinich, dans le même journal, qui ressasse des arguments moyenâgeux (les enfants d'homosexuels seront tous psychotiques...) tout en se plaignant que le débat n'ait pas lieu...
Evidemment, ceux qui s'intéressent à la réalité du projet de loi ont toujours la possibilité de consulter le fameux et indispensable site de "Maitre Eolas" (Du mariage "pour tous", 2e partie notamment). C'est le réflexe à avoir quand il s'agit de comprendre le droit et cela évite d'écouter les sornettes de quelques autres.
Quand je pense que l'Iran envoie un singe dans l'espace alors qu'on aurait pu leur donner Frigide Barjot. En plus, rose et bleu, ce sont ses couleurs. C'est trop bête.
*La quincaillerie se trouve 76 rue du Faubourg-Saint-Denis, 75010 Paris.
Pour moi qui ne suis pas de l'espèce "Homo Manifesticus", j'avais tout de même daigné défilé cette fois et avec même une petite pancarte "NI FRIGIDE, NI BARJOT".
RépondreSupprimerS des A
Toi, Seigneur des Anonymes, dans une manifestation ??!!....
RépondreSupprimerC'est bien signe, en effet, que l'amour est plus fort que tout :)
J'espère que quelqu'un a fait des photos...