Il y a quelques années (Mince ! déjà 2015 quand je recherche mon billet), j'avais lu et mentionné ici un livre passionnant sur le sujet de la pédophilie, "L'Enfant interdit", de Pierre Verdrager.
J'avais, à l'occasion de cette lecture, découvert Matzneff et son face à face avec Bombardier, mais j'ignorais finalement que cet auteur continuait à avoir le moindre crédit dans le monde littéraire, en tout cas au point d'être invité, encore, sur les plateaux de télévision.
Ces jours-ci, ce qui est consternant c'est de s'apercevoir qu'apparemment l'éditeur qui l'édite, les donneurs de prix qui lui donnèrent des prix, ainsi que les inviteurs qui l'invitèrent, aucun n'avait donc lu ses livres... On a envie de faire une entorse à la langue française pour écrire un gros LOL.
Bernadette Chirac. Ah non, mince, je me trompe encore, c'est Gabriel Matzneff. |
Ces jours-ci, ce qui est consternant c'est de s'apercevoir qu'apparemment l'éditeur qui l'édite, les donneurs de prix qui lui donnèrent des prix, ainsi que les inviteurs qui l'invitèrent, aucun n'avait donc lu ses livres... On a envie de faire une entorse à la langue française pour écrire un gros LOL.
En tout cas, suite à l'affaire Springora/Matzneff, une amie m'envoie le lien de cette vidéo France Culture où Vanessa Springora s'exprime, et où Pierre Verdrager intervient également. Il est, comme son livre, pertinent.
C'est amusant comme des choses qui nous paraissaient anodines prennent des couleurs autres ou un sens différent des années plus tard. Les vieilleries se patinent parfois mal.
Prenez l'opération Pièces jaunes par exemple. Du vieux temps de Bernadette Chirac, l'initiative me paraissait sympathique. De la futile ferraille qui devenait tout à coup financement de projets en milieu hospitalier, quelle bonne idée. En plus, c'était pour les enfants et les adolescents (décidément les moins de seize ans intéressent tout le monde).
Mais, aujourd'hui, après plus de six mois de grèves des urgentistes, celles des infirmières et l'état général de nos établissements de soins que la femme du président (responsable des désordres que l'on connaît) viennent quémander nos petites pièces pour l'hôpital, de mon côté, ça ne passe plus, je trouve cela carrément indécent.
Je ne veux plus qu'on reluque ma tirelire.
C'est amusant comme des choses qui nous paraissaient anodines prennent des couleurs autres ou un sens différent des années plus tard. Les vieilleries se patinent parfois mal.
Prenez l'opération Pièces jaunes par exemple. Du vieux temps de Bernadette Chirac, l'initiative me paraissait sympathique. De la futile ferraille qui devenait tout à coup financement de projets en milieu hospitalier, quelle bonne idée. En plus, c'était pour les enfants et les adolescents (décidément les moins de seize ans intéressent tout le monde).
Mais, aujourd'hui, après plus de six mois de grèves des urgentistes, celles des infirmières et l'état général de nos établissements de soins que la femme du président (responsable des désordres que l'on connaît) viennent quémander nos petites pièces pour l'hôpital, de mon côté, ça ne passe plus, je trouve cela carrément indécent.
Je ne veux plus qu'on reluque ma tirelire.
20 janvier, 12 février et ta chronique ne vieillit pas. La prochaine question est qui va bientôt casser la tirelire pour ne pas donner que des pièces jaunes aux victimes? Le beau monde parisien commence à avoir une peur bleue pendant que je (et d'autres ) vois rouge.
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