Bien évidemment Athènes ne ressemble pas aux images que les journaux télévisés diffusaient à mon retour en France et qui laissaient supposer une ville en état d'insurrection. L'ambiance y est plutôt paisible et les quelques manifestations entr'aperçues plutôt bon enfant, bien que partout la présence policière et militaire s'affiche, et parfois, en proximité de Syntagma, en grande tenue anti-émeute.
Impossible dans le petit centre de la ville dévolu au tourisme de sentir la morosité financière : l'afflux d'argent liquide y paraît perpétuel (les paiements par carte bleue sont peu appréciés). J'imagine cependant que si l'on exerce un métier éloigné de cette manne étrangère, cela ne doit pas être très facile car la vie au quotidien semble plutôt chère. En une semaine, nous avons également observé pas moins de deux grèves de taxi : à Athènes ils sont jaunes et colorent le traffic de leur abondance.
Ci-dessus, façon dépliant touristique, quelques photos de mon séjour.
En haut, le célèbre musée national archéologique. Il faut dire que les musées de la ville sont nombreux et recèlent tous une quantité impressionnante de merveilles (c'en est presque trop).
Moi j'ai été plutôt sensible à la statuaire la plus archaïque (celle que l'on voit dans cette salle du musée) dont de magnifiques pièces sont également exposées au musée de l'Acropole (au premier étage) et au tout petit musée de Kéramikos qu'il ne faut pas négliger d'aller voir.
L'acropole est un site plutôt décevant, que j'ai eu la chance d'arpenter tôt le matin, avant l'affluence des hordes de touristes : on a plutôt le sentiment d'accéder à un chantier. Bruit des machines-outil, échafaudages, grues, monte-charge, cris des ouvriers, baraquements, bâches..., l'émotion n'est pas vraiment au rendez-vous, d'autant qu'il n'est pas possible de circuler à l'intérieur même des temples et donc, de faire l'expérience physique de leur taille imposante. On reste extérieur, décidément étranger.
Plus émouvant à mon sens est le site de l'Agora hellène où les vestiges sont moindres et parfois allusifs, mais où, cette fois, on peut fouler du pied d'anciens lieux publics. Ce joli buste féminin (qui par faute d'être signalé dans les guides comme digne d'attention est donc ignoré des visiteurs) y est dressé sous la colonnade de la stoa d'Attale.
L'incroyable fresque colorée vient du "Pompeï grec", Akrotiri, un site des Cyclades parfaitement conservé à la faveur d'une éruption volcanique. Elle a été déposée au musée national aussi, avec d'autres tout aussi remarquables, représentant des antilopes et un couple de boxeurs (taper fresque Akrotiri dans Google images, vous verrez tout cela). C'est d'une modernité confondante, comme le sont souvent les productions artistiques anciennes.
Et bientôt, une sélection de vraies cartes postales grecques...
Impossible dans le petit centre de la ville dévolu au tourisme de sentir la morosité financière : l'afflux d'argent liquide y paraît perpétuel (les paiements par carte bleue sont peu appréciés). J'imagine cependant que si l'on exerce un métier éloigné de cette manne étrangère, cela ne doit pas être très facile car la vie au quotidien semble plutôt chère. En une semaine, nous avons également observé pas moins de deux grèves de taxi : à Athènes ils sont jaunes et colorent le traffic de leur abondance.
En haut, le célèbre musée national archéologique. Il faut dire que les musées de la ville sont nombreux et recèlent tous une quantité impressionnante de merveilles (c'en est presque trop).
Moi j'ai été plutôt sensible à la statuaire la plus archaïque (celle que l'on voit dans cette salle du musée) dont de magnifiques pièces sont également exposées au musée de l'Acropole (au premier étage) et au tout petit musée de Kéramikos qu'il ne faut pas négliger d'aller voir.
L'acropole est un site plutôt décevant, que j'ai eu la chance d'arpenter tôt le matin, avant l'affluence des hordes de touristes : on a plutôt le sentiment d'accéder à un chantier. Bruit des machines-outil, échafaudages, grues, monte-charge, cris des ouvriers, baraquements, bâches..., l'émotion n'est pas vraiment au rendez-vous, d'autant qu'il n'est pas possible de circuler à l'intérieur même des temples et donc, de faire l'expérience physique de leur taille imposante. On reste extérieur, décidément étranger.
Plus émouvant à mon sens est le site de l'Agora hellène où les vestiges sont moindres et parfois allusifs, mais où, cette fois, on peut fouler du pied d'anciens lieux publics. Ce joli buste féminin (qui par faute d'être signalé dans les guides comme digne d'attention est donc ignoré des visiteurs) y est dressé sous la colonnade de la stoa d'Attale.
L'incroyable fresque colorée vient du "Pompeï grec", Akrotiri, un site des Cyclades parfaitement conservé à la faveur d'une éruption volcanique. Elle a été déposée au musée national aussi, avec d'autres tout aussi remarquables, représentant des antilopes et un couple de boxeurs (taper fresque Akrotiri dans Google images, vous verrez tout cela). C'est d'une modernité confondante, comme le sont souvent les productions artistiques anciennes.
Et bientôt, une sélection de vraies cartes postales grecques...
Youpiiii! monsieur le guide que j'imaginais bien en péripatéticien arpentant l'Acropole et ses chemmins de traverse.
RépondreSupprimerYolande
Je voyage dans tes pensées...
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