J'ai bien suivi les instructions (code, bâtiment, escalier, étage) et pourtant je sonne à la porte de parfaits inconnus. Je suis dans l'immeuble miroir de celui où je dois me rendre, comme si je me promenais dans la tache de droite d'un test de Rorschach. Ce pourrait être aussi le début d'un film à la Matrix ou à la Inception où le réel se dédoublerait de lieux symétriques.
Une fois ma méprise comprise, je recommence le même trajet (code, bâtiment, escalier, étage), cette fois dans l'immeuble d'à côté, reconnaissant la cour commune, séparée en deux par une grille, que j'ai déjà traversée. Je ramène de mon excursion dans la quatrième dimension cette image de carrelage : les teintes me font penser à d'anciens tissus coptes, le motif m'évoque les taches d'un pelage et, dans un deuxième temps, les fleurs chères à Murakami.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire