Je suis de retour.
Au Maroc, c'était déjà le début de la saison froide et les touristes en tee-shirt se mêlaient dans les rues aux Marocains en doudoune. Mais ces deux derniers jours, lundi et mardi, il faisait vraiment frisquet dans ce "pays froid où le soleil est chaud", phrase que l'on prête à Lyautey et qui a le mérite de décrire assez bien le climat local et l'impression vive, chaque fois ressentie, à la vision de Marrakech sous la barrière des montagnes enneigées du Haut Atlas.
Parmi les "réjouissances" parisiennes, le dentiste. Rien de particulier n'a changé dans la salle d'attente, c'est moi qui doit être légèrement modifié : je m'interroge aujourd'hui sur la présence d'un piano qui est pourtant là depuis toujours. Je regarde différemment les maquettes de molaires disposées sur l'instrument.
Ce qui m'apparaît, c'est la superposition de l'ivoire (comme une composition de Bertrand Lavier), rapport que j'imagine naître dans mon esprit à cause de l'Afrique (Maroc-Afrique-Éléphants-Ivoire), l'ivoire qui constitue les dents et celui dont on faisait les touches de piano.
On dirait des p'tits gâteaux, mais on a pas très envie de croquer dedans...
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