La maison s'enroule autour de l'arbre, toutes les fenêtres à volets verts s'ouvrant vers lui. Les hôtes naturels de l'hibiscus, des oiseaux au plumage couleur terre sur le corps et gris clair au niveau de la tête, trouvent donc légitime de profiter aussi des pièces ouvertes sur la cour et sautillent sans peur dans le salon jusqu'aux banquettes oú l'on bouquine. Ce matin, en me brossant les dents, je m'aperçois que les dernières fleurs de l'arbustre se reflètent dans le miroir au dessus du lavabo. Je pense à ce film de Victor Erice, el sol del membrillo, documentaire qui retrace le lent travail d'un peintre autour d'un cognassier de son jardin.
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