Ce sont d'abord ces journées étranges où l'on passe plus de temps dans les airs que sur terre. Paris-Muscat, Muscat-Bangkok, Bangkok-Ho-Chi-Minh ville. Puis Ho-Chi-Minh ville-Danang.
Dans l'avion d'Oman Air, je revisite mes classiques : the Wizard of Oz côté ciné, Abdel Halim Afez côté musique. Un genre de grand écart qu'autorisent les grandes distances.
C'est le début du voyage : tout trompe et prend par surprise. Sous le soleil matinal, depuis le hublot, le sultanat d'Oman affiche une bande de terre constellée de petites maisons blanches, coincée entre le miroir de la mer et des montagnes de sables qui se retiennent de se déverser sur les habitations. En perdant de l'altitude, l'avion révèle un paysage d'immeubles de béton et de routes bitumées, successions de no man's lands poussiéreux, alors que le désert s'évanouit dans la brume. À la descente, la chaleur se rappelle à mon souvenir. J'avais oublié comment c'est quand ça passe les trente degrés : le poids de l'air sur la peau, sur la poitrine, autour de soi.
Quelques heures plus tard c'est Bangkok, une chaleur équivalente mais saturée d'humidité, une odeur de végétation et de pollution. Mais pas le temps de s'attarder. Le premier vrai stop, ce sera Ho-Chi-Minh ville, pour une poignée d'heures, un hotel réservé proche de l'aéroport permettant de repartir à l'aube.
La chaleur qui te saute au visage, te prend au col...Ah, souvenirs de l'arrivée au Caire, à Louxor et à Doubaï quand je menais la grande vie orientale !
RépondreSupprimerJe te jure que sur la 2ème image, je me suis demandé un instant si ce n'était pas Abdel Halim en version dessin animé. Enjoy Vietnam ! Frot.