samedi 13 avril 2019

Dance With Dinosaurs

Jeudi soir j'étais au Théâtre de Vanves revoir Dance With Dinosaurs, la chorégraphie de Léonard Rainis et Katell Hartereau.

J'avais déjà vu ce spectacle, au Havre, fin janvier 2017, et je ne sais pas pourquoi ce blog n'en porte pas trace (j'avais dû, j'imagine, en faire "publicité" sur Facebook plutôt qu'ici). Mais il y a tant de choses que je souhaite consigner sur ce blog et pour lesquelles le temps me manque et m'a manqué... Mes rares lecteurs sont au courant...

Je me souviens que je n'avais fait que l'aller-retour, avec une nuit dans un hôtel proche du théâtre Le Phare, et qu'un retard de train avait failli me faire rater le début de la représentation.

Quoi qu'il en soit c'était très agréable de revoir cette pièce de qualité, dont je m'étonne qu'elle ne soit pas programmée plus souvent. Léonard m'avait expliqué, au Havre, que la nudité des danseurs et des danseuses était un frein à cette programmation.

La scène d'ouverture est très belle, découvrant, dans une obscurité trouée de lumière, des fragments de corps qui semblent des roches, tandis qu'un bruit de gouttes d'eau dirige notre imaginaire vers des grottes souterraines. Petit à petit les corps s'animent et on identifie cinq danseurs et danseuses (Philippe Lebhar, Joachim Maudet, Yannick Hugron, Louise Hakim et Marie Rual).
Difficile de décrire la suite du spectacle : l'expérience du spectateur est totale, rendu sensible à la singularité des corps et à leurs mouvement propres, comme à l'ensemble des rencontres proposées sur le plateau.

Selon le fameux adage less is more, ce minimalisme apparent - la danse nue, la bande-son économe d'effets - produit beaucoup.
Et l'on sait le travail qu'il faut fournir pour cette humilité-là.

Ici la bande-annonce sur Vimeo.


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