Je me promène rarement dans ce quartier, et c'est il y a maintenant trois semaines que j'ai découvert l'imposant Monument aux morts parisiens boulevard Ménilmontant. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est, sur le mur du cimetière du Père-Lachaise, une longue plaque de métal de plus de 270 mètres portant le nom de tous les soldats parisiens morts à la guerre de 14-18 : 94 415 exactement, répartis selon les années du décès.
Détail du Monument aux morts parisiens, le long du cimetière du Père-Lachaise. |
J'ai longé le monument en cherchant à chaque année si mon patronyme y apparaissait. Finalement j'ai trouvé un Asselineau en 1917. Sur le site Mémorial 14-18, on peut avoir des informations supplémentaires sur les soldats. La date exacte et le lieu du décès, et pour certains d'autres infos encore. Celles que je tiens sur ce Georges Eugène ne me viennent pas de cette source mais de ma soeur et de sa passion de la généalogie : le pauvre homme est mort une quinzaine de jours avant ses vingt ans, il était mouleur de profession.
Ce jour-là donc, je remonte le boulevard joyeusement car je vais faire des courses, qui me réjouissent d'avance, dans une échoppe qui n'est ouverte que les samedis. C'est d'ailleurs un jour de légèreté où il fait très beau, et ce côté-là du cimetière est pour moi le côté touristique, presque distrayant du lieu.
J'ai quant à moi l'habitude de l'entrée côté Gambetta, proche du crématorium, où je me suis rendu de trop nombreuses fois à mon goût dans ma jeunesse, et que je vais retrouver amèrement mercredi prochain pour célébrer une amie disparue brutalement. Le genre de personne dont on aurait dit "Elle est la vie même", et pourtant.
Mais donc, je viens de l'écrire, ce jour-là je ne sais rien des événements tragiques qui se développent dans l'ombre et je rejoins, rue du Repos, l'atelier-boutique du Tampographe Sardon, découvert je ne sais plus comment au hasard d'Internet. L'artiste, créateur d'images et de tampons, est un as de l'humour noir et du "mauvais esprit" poétique. Il réalise notamment des oeuvres plus ou moins grinçantes ou décalées, en bi ou trichromie, à refaire chez soi avec les tampons ad hoc, dont l'exemple ci-dessus n'est pas le meilleur, mais je souhaitais rester dans mon thème...
J'ai quant à moi l'habitude de l'entrée côté Gambetta, proche du crématorium, où je me suis rendu de trop nombreuses fois à mon goût dans ma jeunesse, et que je vais retrouver amèrement mercredi prochain pour célébrer une amie disparue brutalement. Le genre de personne dont on aurait dit "Elle est la vie même", et pourtant.
Exemples de créations du Tampographe Sardon, rue du Repos à Paris. |
Mais donc, je viens de l'écrire, ce jour-là je ne sais rien des événements tragiques qui se développent dans l'ombre et je rejoins, rue du Repos, l'atelier-boutique du Tampographe Sardon, découvert je ne sais plus comment au hasard d'Internet. L'artiste, créateur d'images et de tampons, est un as de l'humour noir et du "mauvais esprit" poétique. Il réalise notamment des oeuvres plus ou moins grinçantes ou décalées, en bi ou trichromie, à refaire chez soi avec les tampons ad hoc, dont l'exemple ci-dessus n'est pas le meilleur, mais je souhaitais rester dans mon thème...
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