... pour répondre au commentaire de SdA, lecteur à l'oeil de lynx.
L'autre jour j'étais chez le coiffeur - à l'endroit même où, environ un mois avant, à l'issue de ma dernière coupe, un homme avait commenté : "Vous avez-gagné cinq ans!" (traduire : vous avez rajeuni de cinq ans) -, et alors que Sélim officiait à la tondeuse, je n'ai pas reconnu immédiatement mes propres cheveux tombant sur mes cuisses. Incrédule, il m'a fallu quelques secondes pour admettre que ces touffes grisâtres, qui me faisaient penser à la bourre qu'un âne aurait laissée à un fil barbelé, étaient bien mes cheveux, les miens, ceux qui poussent maintenant sur ma tête.
En entrant, curieusement, j'avais noté que le coiffeur lui-même présentait une zone argentée sur la tempe.
- C'est incroyable ce que mes cheveux sont gris maintenant, ai-je lancé à Sélim, ils n'étaient pas comme ça quand on s'est connus !
Je ne calcule pas, d'ailleurs, depuis combien d'années je le connais.
Il sourit. J'enchaîne sur le devenir du restaurant en face dans la rue, qui ne cesse de fermer et de changer de propriétaire. A ce propos, Sélim m'annonce que celui de ses nombreux frères qui travaillait à ses côtés dans le salon de coiffure va ouvrir son propre commerce non loin. C'est aussi une marque du temps qui passe, le jeune frère a déjà 37 ans.
Même les presque vieux sont jeunes maintenant par rapport à moi. Il y a encore peu, j'étais pour mon travail en contact avec des gens dont l'âge me faisait dire : "Je pourrais être leur père." Aujourd'hui je suis en contact avec des personnes dont les parents sont plus jeunes que moi.
D'autres rappels me parviennent de façon inattendue : dans le métro, une affiche qui annonce les trente ans de la pyramide du Louvre. Mince, je me souviens de discussion à son sujet avec mon père, au temps du chantier de sa construction. Est-ce si loin ?
Avec Sélim, on continue à parler du quartier. Il a toujours était sensible, de façon positive, à la boboïsation des environs, comme d'une évolution positive pour le commerce. Pour finir, il m'annonce que la boucherie d'à côté va être remplacée par... un restaurant végan.
Symbole des temps révolus.
Je ne calcule pas, d'ailleurs, depuis combien d'années je le connais.
Il sourit. J'enchaîne sur le devenir du restaurant en face dans la rue, qui ne cesse de fermer et de changer de propriétaire. A ce propos, Sélim m'annonce que celui de ses nombreux frères qui travaillait à ses côtés dans le salon de coiffure va ouvrir son propre commerce non loin. C'est aussi une marque du temps qui passe, le jeune frère a déjà 37 ans.
Même les presque vieux sont jeunes maintenant par rapport à moi. Il y a encore peu, j'étais pour mon travail en contact avec des gens dont l'âge me faisait dire : "Je pourrais être leur père." Aujourd'hui je suis en contact avec des personnes dont les parents sont plus jeunes que moi.
D'autres rappels me parviennent de façon inattendue : dans le métro, une affiche qui annonce les trente ans de la pyramide du Louvre. Mince, je me souviens de discussion à son sujet avec mon père, au temps du chantier de sa construction. Est-ce si loin ?
Avec Sélim, on continue à parler du quartier. Il a toujours était sensible, de façon positive, à la boboïsation des environs, comme d'une évolution positive pour le commerce. Pour finir, il m'annonce que la boucherie d'à côté va être remplacée par... un restaurant végan.
Symbole des temps révolus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire