Les fleurs de l'hiver : au fond des jacinthes que mon frère m'a apportées à l'hôpital ; devant, des roses de Noël offertes par ma sœur et ma mère. |
Autre dinguerie, mais plutôt réjouissante et intelligente, le film "le Nom des Gens", de Michel Leclerc (scénario de Michel Leclerc et Baya Kasmi), avec Sara Forestier et Jacques Gamblin, tous deux excellents.
"Le Nom des Gens", c'est à la fois leur patronyme, mais aussi leur prénom : ce que ça dit, ce que ça dissimule, ce que ça ne dit pas. Comment ça se transforme, comment ça se transmet, comment ça se lie, comment ça s'oublie... Comment ça présuppose, superpose, dépose.
Un lacanien y ferait son miel : il y a notamment cette scène où Arthur apprend la mort de sa mère (elle emporte avec elle le récit jamais dit de sa vie) un cygne mort entre les bras. Cygne, signe, je souligne pour ceux qui ne suivent pas ;-)
Mais c'est une vraie comédie marrante, avec ses caricatures et ses scènes de genre (qui peuvent énerver mais qui sont traitées avec singularité).
En vrac : une scène de strip-tease à l'envers, un dîner où aucun mot ne doit évoquer la déportation et la présence de Lionel Jospin qui joue son propre rôle.
J'aime beaucoup le bouquet (et Michel aussi), particulièrement les hellébores (que j'orthographie avec un h pour être au plus près de leur étymologie grecque) qui selon celle-ci -l'étymologie - est la fleur qui soigne au sens large. Plus précisément - si on fouille - elle guérit de la folie.
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