A Philippe-Auguste donc, je devais aller récupérer les images que j'ai filmées au cours des semaines passées. La caméra que l'on m'avait prêtée ayant quelques bugs, Maria s'était gentiment chargée de les numériser avant de partir en vacances et les avait laissées à mon intention chez elle. Avec force compliments d'ailleurs : les rushes étaient soi-disant très beaux, très stables etc. Du coup j'ai un peu hâte de les voir, mais je pense aussi que ces louanges révèlent plutôt qu'elle s'attendait à des images tremblées, mal exposées, mal cadrées etc. Malheureusement nous nous sommes loupés avec Olga qui devait me remettre les cassettes et le disque dur. Je suis rentré bredouille à la maison.
Et comme cette matinée devait me réserver des surprises, je me suis retrouvé coincé dans l'ascenseur entre le quatrième et le cinquième étage alors que je n'avais plus que trois-quarts d'heure pour aller rejoindre S. au Café Beaubourg. Sur le coup ça m'a fait un peu peur : la cabine est petite, la taille d'un cercueil pour trois disons. J'ai appuyé fébrilement sur les boutons et notamment sur celui de la sonnerie. Aïe, je me voyais immobilisé-là pour la journée. Rien ne se passant (alors qu'une fois précédente par inadvertance j'avais appuyé sur le bouton sonnerie et j'avais presque immédiatement été mis en relation avec une hot-line de maintenance à qui je ne savais que dire) j'ai eu l'idée d'essayer de remonter. Bingo ! Si l'ascenseur refusait de descendre, il était tout à fait d'accord pour retourner au septième. Pas encore l'échafaud. Un petit bonheur paradoxal.
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