mercredi 4 mai 2011

des îles

Une amie, L., me ramène de Grèce un ex-voto qui représente... un torse. Allusion à mes époumonades bien sûr. Sur le moment je ne sais pourquoi j'y vois une image de la jeunesse. Peut-être parce que je suis un peu consterné par le vieillissement de mon corps cette année, amère constatation que je partageais par mail l'autre jour avec Mamylaine qui m'a fait signe après être restée un petit moment sans donner de nouvelles. Elle a prit ses quartiers d'été et consacre pas mal de temps à tricoter des petits bonnets qui vont aller couvrir la tête de nouveaux-nés en Afrique. J'en ai une photo quelque part de ces couvre-chefs taille bébé, je la mettrais une autre fois sur le blog, c'est assez "mignon".


Peut-être aussi parce que ce torse est effectivement assez juvénile et que l'image de la Grèce éveille en moi des images d'athlètes. 
L., craignant que j'y vois un vilain morcellement de mon corps, extirpe de son sac, pour compenser,  un deuxième ex-voto, cette fois avec un cœur ardent (qui ce soir, quand je le regarde, me fait penser à un radis, j'ai un problème de représentation en ce moment!). Elle ajoute d'un air sérieux : Tinos est une île très sainte. Ce que j'ignorais, ne sachant pratiquement rien de ce pays et de ses îles.

L'autre jour je regardais un petit reportage qui se déroulait dans le Japon "post" Fukushima : on y voyait des journalistes s'approcher en voiture de la région de la centrale, dans une zone désertée par la population, les seules personnes non-évacuées aperçues là étant en combinaison. Soudain, la centrale est encore loin mais les compteurs de radioactivité s'affolent progressivement un peu plus, et l'un des journalistes précise : si l'on restait ici deux ou trois heures (je ne me souviens plus exactement de la durée annoncée) ce serait pour l'organisme la valeur d'une radio pulmonaire.
Je me suis dit que sans le savoir, j'avais déjà passé plus d'une dizaine heures au Japon en début d'année.

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