Bon, faut bien dire qu'elle est minime, l'occupation de la place Vara de Rey, et que les petits messages accrochés ici et là le long des plates-bandes sont vraiment bien naïfs.
Moi j'en ai profité pour faire plusieurs photos de la place avec ses lauriers tellement couverts de fleurs qu'on dirait des cerisiers, car j'ai appris qu'elle allait bientôt être victime d'une rénovation. Je dis victime car quand on voit ce qu'il est advenu du petit jardin qui jouxtait l'ancien couvent Santo Domingo... Je mettrais les photos en ligne plus tard. (Pour ce qui est de Vara de Rey, on peut voir le "projet" sur le site www.aldayjover.com, apparemment la plaisanterie coûtera 3,9 millions).
Ce soir je dîne avec Maria Lucia qui me raconte plein de choses passionnantes sur l'histoire du cinéma documentaire. La pauvre a passé une semaine à Cannes : indigestion de glamour toc. Moi qui n'ai pas mis les pieds au Festival depuis plus de vingt ans, elle m'apprend que maintenant pour les projections il faut faire la queue une ou deux heures, soit la durée d'un film, ce n'est pas possible.
Elle me parle aussi des indignados et se demande ce qu'il en est à Ibiza...
J'ai eu peur pour la Vara del Rey mais après vérification, RAS si ce n'est la lutte, dans "la rincon contra la muralla", entre palmiers et lampadaires. C'est peut-être une allusion lointaine à Correspondances de Baudelaire :
RépondreSupprimerLa nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.