Non, vu le ciel gris d'aujourd'hui, je n'ai pas emporté avec moi mon appareil photo, et je n'offrirai donc pas ici de clichés de l'immeuble du 6, rue de Hanovre.
Que proposer alors ? Une rediffusion : soit celle de cette bague égyptienne que je porte dès que Nelly est chez moi pour ses quartiers d'été et que, dans la salle de bain, ma crème à raser et mon shampooing livrent mollement une guerre perdue d'avance à une soudaine invasion de pots, flacons et tubes de tous genres qui sont autant de promesse de peau hydratée, cuisses affermies, teint clarifié, cheveux nourris, pores nettoyés, paupières dégonflées, ridules estompées, épiderme repulpé etc.
Hier soir nous avons revu tous les deux avec plaisir (sur Internet) des interviews de Biyouna : une par Ruquier, l'autre par Fogiel. Puis un extrait vidéo des Yeux sans visage, le film de Franju. Ainsi que la bande annonce du dernier film de Alex de la Iglesia, qui a l'air léger comme un mammouth plombivore (je l'ai déjà dit, ce n'est pas moi qui suis éclectique, c'est le monde).
Quelques jours auparavant j'avais terminé la lecture d'un bouquin prêté qui m'a foncièrement déplu par son aigreur et je ne savais trop que faire de cette sale impression (il s'agit de Ticket d'entrée, de Joseph Macé-Scaron). En parler ? Des mauvais livres comme des mauvais films, il y a tant à dire, qui redonne de l'attrait à ces fades productions. Mais bon, voilà, j'ai renoncé à vous livrer mes grandes réflexions sur le conformisme de l'ouvrage.
Il est vrai que d'autre part j'avais à lire des portraits de jardiniers tout à fait intéressants, ainsi qu'une étude questionnant le caractère homo ou hétéro-diégétique des voix off dans les séries télé, ce qui me semblait plus palpitant que les vaines tentatives de l'auteur ci-dessus de se portraiturer en homo idéalus ethicus.
Ces quelques lignes pour expliquer ma peine à la rédaction de ce présent blog ces jours-ci. Et puisqu'il est question de présent, voici en cadeau une photo prise en sortant du cours d'anglais : de la bombe je vous dis...
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