J'en avais déjà eu l'idée auparavant, notamment lorsque j'ai surfé pour trouver des blogs grecs et que j'ai, à cette occasion, souhaité faire figurer d'autres pages que j'avais consultées avant de me rendre à Istanbul, à Amsterdam etc (voir billet "allées et venues", 23 juin). Puis le manque de temps aidant (n'aidant pas), plus la déception de trouver certains de ces liens maintenant inactifs, j'avais remis cela à une date ultérieure.
Détail d'une carte postale de la piscine de Montargis, saisie sur l'excellent blog archipostcard.blogspot.com |
Bref, je m'égare, mais ce petit ménage m'a permis de "tomber" sur un blog qui rassemble tellement de choses que j'affectionne que je n'en croyais pas vraiment mes yeux. C'est celui qui s'appelle architectures de cartes postales (lien à droite). J'aimerais bien en être jaloux mais je le trouve si parfait que je n'y arrive pas.
Il réunit l'amour des cartes postales, des cartes postales ennuyeuses, de l'architecture que tout le monde déteste mais qui s'avère formidable si on prend le temps de la regarder (les supermarchés de Claude Parent), de l'architecture incroyablement démodée mais incroyablement toujours d'actualité, du beau béton, des anciennes publications concernant tout cela...le tout de façon documentée et ludique. Un vrai plaisir.
En plus, petit clin d'œil du côté des photos ratées (on sait que j'adore) ou des instants volés à la Michael Wolf, l'auteur (David Liaudet) recadre et zoom dans les cartes postales pour nous fournir des gros plans d'une poésie certaine. Il est même sensible, comme moi aussi, à ces silhouettes (ci-dessus) mangées qui semblent des taches d'encre ou des signes tirés d'alphabets mystérieux.
Ça me fait presque peur de voir quelqu'un aimer les mêmes bizarreries que moi.
N'ayez pas peur, n'ayez pas peur...
RépondreSupprimermerci.
Très chouette, en effet... Je vais souvent y revenir ! Merci pour cette trouvaille.
RépondreSupprimerBonne journée
Claude
En me promenant dans cette immensité je me suis trouvée comme perdue. Je te cherche...et ne te retrouve plus. C'est comme une présence-absence.Ne serais-tu devenu qu'une silhouette?
RépondreSupprimerVu la date et le titre, aurais-tu fais un plongeon au fond du mémoire au risque de t'y noyer?
RépondreSupprimerBises
Yolande
Oui, j'ai encore passé quelques soirées en apné... ;-)
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