J'ai souvenir d'un court-métrage (puisque avant chaque film il y avait la projection d'un court-métrage) qui s'intitulait la révolte des objets : dans un appartement, tous les objets refusaient de se soumettre à leur rôle d'usage, depuis le peigne qui laissait toutes ses dents dans les cheveux de son propriètaire jusqu'à l'aspirateur (style Hoover) dont le sac, telle la grenouille de la fable, se gonflait, se gonflait, se gonflait et poussait les murs puis faisait s'effondrer l'immeuble.
J'y repensais hier midi quand, reprenant mon vélo que j'attache sur la voie publique avec deux cadenas, je me trompai de clef et détruisis la clef du cadenas n°1 dans la serrure du cadenas n°2, devenu du coup hors d'usage. Bien joué Mister Bean.
Tout à l'heure, je prends en photo l'affichette nouvellement collée sur la porte de l'ascenseur qui est en panne depuis dix jours. Je me demande comment font les personnes à mobilité réduite qui habitent dans l'immeuble. Moi cela me fait un entraînement pulmonaire (sept étages tout de même) et ce bénéfice compense le désagrément.
Dans la semaine, après quelques bidouillages du réparateur, l'appareil a refonctionné pendant une après-midi avec, scotché dessus, un avertissement pas très rassurant : ne pas monter à plus de deux personnes...
Aujourd'hui, 14 juillet, je me demande comment il est possible que cette affichette, collée-là depuis hier je pense, porte la date du 18. Il s'agit sans doute d'un ascenseur à voyager dans le temps.
ou un ascenseur qui fait sa révolution; c'est le jour à s'embastiller, non?
RépondreSupprimerYolande