C'est parti et cela dure jusqu'au 13 juillet.
L'exposition Mapplethorpe a ouvert ses portes au Grand palais. Petite déception pour ceux qui, comme moi, connaissent assez bien l'oeuvre et auraient eu envie d'une déferlante d'images inédites.
À vouloir insister sur la dimension "classique" du travail du photographe, la scénographie laisse peu de place à la personnalité de l'artiste et au contexte des années 70-80.
Disons que, singulier paradoxe, l'exposition manque cruellement de chair. Les pièces les plus touchantes, du coup, sont sans doute les Polaroïds montrés à la fin du parcours, et cette petite boîte à la Joseph Cornell dont Patti Smith raconte la genèse dans l'émission "Comme on nous parle", lien ici.
Le plaisir esthétique s'en trouve, pour moi, légèrement alourdi de nostalgie, souillé d'une tristesse sourde. Comme s'il fallait comprendre que, décidément, de Robert Mapplethorpe il ne nous reste que des images, et rien de son souffle, de son esprit.
Exposition n'est pas résurrection, ok, c'est noté.
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