Le chapitre se clôt.
Vu ce soir le pneumologue, le Dr T., non loin du cabinet d'EMA (et rendez-vous d'urgence obtenu évidemment grâce à son intervention) : il est d'accord pour que je parte en vacances à la date prévue, dans trois jours. L'oxygène du sang est bon, on considère que la pneumo va se résorber lentement mais sûrement, et on reparlera des stratégies plus élaborées (scanner, fibro etc) à mon retour, quand on aura une image radio claire. À surveiller : l'effet du soleil avec le nouvel antibio qu'il me prescrit.
Quelques mots sur EMA : des amis me demandent si elle ne s'angoisse pas inutilement. La réponse est clairement non.
Il faut dire que pour raccourcir les billets, et aussi par pudeur, je n'ai pas restitué nos échanges ni la totalité de ses interventions. Aussi le portrait d'elle qui se trace par défaut est faussé.
Par exemple la question de l'anxiété s'est très clairement exprimée entre nous : est-ce que je devais m'inquiéter ? Est-ce que la probabilité d'une embolie était la plus forte ? Tout se partage facilement avec elle, et les réponses d'EMA était claires. De son côté, elle penchait plutôt pour "pas d'embolie", mais en ayant déjà vu plusieurs dans son cabinet, l'expérience lui commandait de vérifier.
L'autre aspect de la stratégie de soin de EMA que je n'ai pas exprimé (et le taire pourrait faire croire à un médecin tourné uniquement vers la technologie et la réponse chiffrée), c'est son côté remède de grand-mère. Dans le même temps où EMA recherche le labo qui pourrait faire un angioscanner, elle exige que je boive des citrons chauds avec du miel et que je me frictionne localement le poumon avec des huiles essentielles. Et m'engueule si je ne le fais pas (d'ailleurs j'en bois un, en ce moment, de citron chaud...)
Désolé pour le long post indigeste de ce matin ("scanomalies"), je vais tenter plus tard de l'égayer avec des photos du scanner : certaines m'ont fait penser à la lune de Méliès, d'autres à des visions de galaxies.
Post-scriptum : j'ai inauguré une liste de liens avec le blog d'un dessinateur que j'adore, Bastien Vivès, que m'a fait découvrir Malika il y a quelques années. Je ne sais si cette liste sera longue car j'ai l'admiration difficile et je trouve du sens à cette modération.
Nous évoquions l'autre jour avec EMA (voir "pneu mieux faire", post 18/09) l'importance des personnes qui allient l'intelligence et le cœur (nous citions Michel Butel et Pierre Kneip).
À un autre niveau, je suis touché de la façon dont ce jeune dessinateur travaille l'émotionnel. C'est parfois cruel : un bon exemple, son strip daté du mercredi 8 septembre.
À un autre niveau, je suis touché de la façon dont ce jeune dessinateur travaille l'émotionnel. C'est parfois cruel : un bon exemple, son strip daté du mercredi 8 septembre.
Deux albums déjà parus et déjà célèbres de Bastien Vivès (éd. Casterman) |
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