J'ai surfé à nouveau dans la journée sur des journaux intimes/blogs, et je dois avouer que j'en ai éprouvé une sorte de nausée au bout d'un moment. Pas très sensible aux postures d'"écrivain" (et il y en a), vraiment lassé par les prétentions littéraires (énormes), tout à fait ennuyé par les micros observations comme par les commentaires réactifs (et plutôt stériles) sur l'actualité, et surtout gêné par une sourde agressivité ressentie ça et là. De la prise de bec à découvert (à coup de messages ou de commentaires désobligeants), à l'aigreur distillée à longueur de billets en passant par des attitudes hautaines (je sais tout mieux que tout le monde)..., oui, ça m'a pas mal fatigué.
Aussi en rentrant la vue de la lune au-dessus des toits m'a calmé et réconcilié avec la beauté de la nature.
J'ai déchanté plus tard quand je suis retombé sur Farid, dans la rue (voir billets du 19/09, 12/10 et 19/10). Frigorifié, plutôt à bout, pleurant presque en me parlant, plus déprimé que je ne l'ai jamais vu, bien qu'il soit à nouveau en contact avec sa copine et qu'ils aient tous les deux un hébergement réservé de façon quasi sûre pour la fin novembre.
Mais la fin novembre, c'est loin avec ce froid. Voilà qui me remet devant une situation que certains nommeraient "castrante". Quelle impuissance! Que faire ?
Après, douce conversation au téléphone avec Alain.
Après, douce conversation au téléphone avec Alain.
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