dimanche 17 octobre 2010

plaisirs

Week-end très doux en compagnie d'Alain, à ne pas faire grand chose.

Nous passons tous les deux chez Selim, le coiffeur, le samedi matin. L'après-midi, pendant qu'Alain fait du shopping, je vais voir ma mère qui loge pour ces deux jours chez mon frère, lui étant parti avec sa femme et sa fille à Venise. Tout cela permet de débrouiller un peu ce qui s'est passé avec maman ces derniers jours, l'hôpital, le médecin etc.
Lors de sa deuxième visite à l'hôpital le vendredi matin (maman avait toujours sa jambe gonflée,  toujours mal et subitement semble-t-il de la fièvre), le diagnostic posé le lundi (?) a été enfin éclairci : en fait ma mère a un bête nodule derrière le genou, un kyste poplité. Rien à faire sinon attendre. 
Au moins cette fois l'équipe hospitalière lui a-t-elle prescrit des anti-inflammatoires ce qui n'avait pas été le cas la première fois (!!!!), et modifié son traitement anti-douleur.
L'après-midi un médecin de ville complète l'ordonnance avec un traitement anti-ulcère, classique lors de l'utilisation d'anti-inflammatoire surtout pour une personne âgée (76 ans). Là encore, pourquoi à l'hôpital ne lui a-t-on pas prescrit, c'est un mystère.
Donc ce samedi je l'aide à s'y retrouver avec le traitement, je la masse encore un peu. Dans la chambre de mon frère et ma belle-sœur, où elle est installée, un mur entier est couvert de BD. J'en extirpe "Persépolis", de Marjane Satrapi, et lui conseille de le lire.

Ce qui ressort de cet épisode médical est que, contrairement à d'habitude où ma mère néglige plutôt de se soigner et fait traîner les symptômes en longueur, elle aurait été cette fois dans une inquiétude excessive (par exemple elle n'avait pas de fièvre) et rapidement déboussolée (difficulté à restituer le planning des événements, difficulté à gérer les médicaments, à évaluer sa douleur etc). S'en souvenir pour l'avenir.
Ce matin, dimanche, elle me sort du lit par un coup de fil pour me dire, triomphante, que le genou a dégonflé. Ne reste que le mollet et la cheville boudinés. Elle a la voix de celle qui aurait gagné une compétition.

Tendres moments avec Alain. Je l'accompagne à la gare du Nord reprendre un "RER service minimum". C'est plutôt pas mal organisé, comme la dernière fois quand je suis parti direction la Sicile. Un train toutes les vingt minutes, ça va.

Et alors que je viens de vérifier sur Internet les horaires du film que je vais voir ce soir avec Malika, je trouve ce message dans ma boîte, qui émane de P. :

 Bonsoir Frédéric,
Je déteste cordialement ton blog...
ce serait un peu long à t'expliquer , aussi tu peux m'appeler si tu as envie d'en savoir plus. 

 Oui j'ai envie d'en savoir plus.

Clin d'œil au week-end vénitien de mon frère,
cette photo prise dans la cour du Ca d'oro il y a trois ans.


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