La grande grande nouvelle aujourd'hui, c'est que j'ai reçu une réponse de Y. (voir billets du 06/09 et du 18/09). En mail, après avoir vidé la boîte aux lettres (papier) en arrivant et avoir pesté sur l'absence de courrier...
Pas de grandes révélations (c'est à peu près ce que j'imaginais de la fin de Fred et de son désir de m'en tenir éloigné) et typiquement dans le style de Y., j'en reparle plus tard.
Alors quoi, la Sicile ? Quelques photos pour voir.
Bon, comme je n'arrive pas à intégrer les images de la façon souhaitée, j'en place deux seulement.
Voilà un aperçu (en haut, vue depuis le théâtre antique de Taormina; en bas, Noto). Parfois très spectaculaire, cette île est donc aussi très touristique (ce qui est une épreuve pour moi).
De la Sicile, j'attendais une forme de réconciliation avec l'Italie, misant sur l'insularité. C'est raté. J'ai conservé mes idées toutes faites sur la société italienne : archaïsme, conformisme, pesanteur du catholicisme, etc. Je n'y trouve aucune douceur, j'ai le sentiment que tout s'y exprime au premier degré, ce qui me fait violence. Bien sûr comme je ne parle pas la langue, j'ai conscience de tout voir à la va-vite et de tout entendre comme un sourd. Cependant des moments d'échange et de partage, il y en a eu, même avec des sourires, des gestes et trois mots de charabia. Donc je sais que c'est possible et j'en ai éprouvé la rareté.
J'en reparle aussi plus tard, suis un peu fatigué, besoin d'assimiler tout cela.
Mêmes impressions en Italie lors de mes récents voyages après une si longue absence. Avec un bémol pour Naples. Même si "archaïsme, conformisme, pesanteur du catholicisme, etc" y sont aussi présents. L'insularité sur la terre ferme.
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