L'infirmière me pique doucement.
- ça va ?
- ça va toujours ici.
- il faut dire que vous avez de bonnes veines.
Lorsque qu'elle a terminé de placer le pansement, je lui demande de m'aider à fermer le petit bouton de la manche (j'ai choisi ce matin une chemise dont les poignets s'ouvrent largement pour pouvoir dégager le bras convenablement). Elle le fait avec une gentillesse toute naturelle.
- ah, ce petit bouton que les hommes ne connaissent pas parce qu'ils ne repassent pas leur chemise eux-mêmes...
Petit truc appris aujourd'hui : comme le scotch du pansement à une matière proche du papier, le mouiller permet de l'enlever plus facilement.
Dans la journée, j'ai le temps de déjeuner avec Malika qui m'apporte des préparations libanaises de déserts cousins du sütlaç turc. Rien que de regarder les emballages cela me fait voyager un peu.
On discute Thailande, journalisme et blog entre autres sujets. On ricane un peu amèrement, avec anecdotes à l'appui, sur la déchéance des métiers de la presse... Le temps passe vite, et le bruit du resto s'oublie vite aussi.
Dans l'après-midi, cherchant à vérifier si la boulangerie qui fait du pain russe (voir "encore un p'tit tour" billet du 19/10) est loin de la clinique où je dois aller prochainement, je tombe sur un blog qui en parle avec moult détails, et qui évoque aussi quelques restaurants que j'aime bien, dont justement "ma cantine" turque, le Derya. Je vais donc ajouter un libellé "cuisine" et faire un lien vers ce blog. Sous le terme générique 716 se déclinent plusieurs blogs gérés par la même personne, je n'ai pas eu le temps de surfer partout mais j'aime assez cette idée. Je constate très clairement que je ne suis pas de la génération de Guillaume, qui anime ces blogs, car j'ai mis un quart d'heure à comprendre pourquoi ils se nommaient sept cent seize : bien sûr il faut lire "c'est ainsi" (précision pour les vieux).
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