Parfois cela me plairait d'aimer la même chose que tout le monde, me dis-je en refermant "Extension du domaine de la lutte", de Michel Houellebecq (gros soupir).
Là, on sent le premier roman (?), le collage assez maladroit de chapitres disparates, les tentatives (appuyées donc ratées) de faire rire, de choquer, d'être philosophico-quelque-chose, de dérouter. Le tout sans profondeur. C'est proprement ennuyeux, pas tout à fait prétentieux mais vaniteux. Même pas déprimant, juste rien. Je passe sur l'épisode "dépressif" de la fin, il fallait bien le terminer ce bouquin. Le plus énervant je crois, c'est la posture : un bon écrivain serait un écrivain désespéré. Mais ce n'est pas parce qu'on cherche à être désespérant que l'on devient un bon écrivain, si ?
J'ai reçu aujourd'hui par mail une photo sans prétention (en revanche) que je trouve très poétique.
Le message de l'expéditeur indique : "voici une vue de Montréal la nuit et notre première neige". De fait, elle évoque pour moi des images de conte de Noël et les petites boules à secouer pour faire virevolter une neige en polystyrène.
Une photo réalisée par Jean-François Laforte. |
Ton premier paragraphe me fait rire...!!!!
RépondreSupprimerC'est bon merci :-)
Je t'embrasse..
Flore-Emma
Ton premier paragraphe ne me fait pas rire. Un peu facile.
RépondreSupprimerEn revanche, la photos est très belle, même impression... et forcément quelque chose en lien avec l'enfance universelle.