J'avais promis dans un billet précédent des cartes postales grecques : les voici. En plus d'un faible pour les photos ratées, j'aime les cartes postales moches. La beauté moche a une force que ne possède pas la beauté belle, n'est-ce pas ?
Depuis des années c'est un rituel : dès que je pars en vacances je cherche une carte postale cocasse ou ringarde à envoyer mes collègues restés au journal. D'Athènes, j'ai posté celle où on voit une femme en toge brandir un simulacre de flamme olympique... sauf que le cadrage coupe cette flamme précisément. C'est drôle. À droite, sur l'original on voit clairement qu'un morceau de colonne a été ajouté en surimpression pour masquer quelqu'un ou quelque chose qui devait faire tâche sur l'image...
La carte de gauche a sa bizarrerie aussi : le photographe a choisi un angle de prise de vue tel que l'on ne sait pas si la main pointe vers le bas un index tendu ou si c'est le sexe du cavalier que l'on aperçoit.
J'ai réservé la plus étonnante à mon ami Christophe : c'est une photo de grotte (je ne sais où), et les couleurs souffrées – jaune, vert, ocre –, légèrement outrées, semblent sortir de la palette de Jean Lurçat.
Qu'avais-je promis d'autre ? La réponse à une devinette publiée le 29 juillet. Elle arrive... Quelques jours de rhume ont un peu ralenti ma fougue blogueuse...
J'ai en effet reçu une carte postale de cette hallucinante grotte du Magne (Péninsule au sud du Péloponèse) probablement occupée par les hommes de Néandertal (Paléolithique) et que l'on peut toujours visiter aujourd'hui.
RépondreSupprimerÀ voir le nombre de stalagmites brisées, on doit pouvoir repartir avec son petit souvenir. Chez nous, il y a longtemps qu'on aurait fabriqué une réplique pour touristes !