Hier j'évoquais quelque chose qui me semblait une faute de goût sur un carton de vernissage reçu récemment. Qu'on en juge. Il s'agit de l'exposition de Boris Mikhailov à la galerie Suzanne Tarasiève, à Paris.
Ce photographe ukrainien, né en 38 (pas un gamin), a saisi les métamorphoses de l'ex-URSS apparentes dans les scènes de rue : misère, alcool, errance etc, et nouvelle richesse avide, maladroitement, de consommation. C'est trash, il n'y a qu'à voir l'image du carton d'invitation (d'ailleurs plutôt soft par rapport à certaines autres photographies), elle donne un peu le ton.
La série, réalisée à Kharkov s'intitule Tea, Coffee, Cappuccino : le titre fait référence aux femmes qui vendent ces boissons chaudes dans la rue sur de petits chariots, à la criée. Double constat là-dedans : celui des métiers précaires et celui des nouveaux produits (le cappuccino) qui ont surgi dans cet Est si longtemps rationné.
Au verso du flyer, la mention d'un champagne sponsor, à consommer avec modération : n'est-ce pas esthétiquement contestable ? (Ou carrément saoulant ?)
Boris Mikhailov, Tea Coffee, Cappuccino : 7 rue Pastourelle, 75003 Paris (jusqu'au 3 mars).
Et aussi une autre expo de lui, toujours par la galerie Tarasiève : I am not I, au Passage de l'Atlas, 5, Villa Marcel Lods,75019 Paris (jusqu'au 10 mars).
Sans titre, Boris Mikhailov (galerie Suzanne Tarasiève) |
Ce photographe ukrainien, né en 38 (pas un gamin), a saisi les métamorphoses de l'ex-URSS apparentes dans les scènes de rue : misère, alcool, errance etc, et nouvelle richesse avide, maladroitement, de consommation. C'est trash, il n'y a qu'à voir l'image du carton d'invitation (d'ailleurs plutôt soft par rapport à certaines autres photographies), elle donne un peu le ton.
La série, réalisée à Kharkov s'intitule Tea, Coffee, Cappuccino : le titre fait référence aux femmes qui vendent ces boissons chaudes dans la rue sur de petits chariots, à la criée. Double constat là-dedans : celui des métiers précaires et celui des nouveaux produits (le cappuccino) qui ont surgi dans cet Est si longtemps rationné.
Au verso du flyer, la mention d'un champagne sponsor, à consommer avec modération : n'est-ce pas esthétiquement contestable ? (Ou carrément saoulant ?)
Boris Mikhailov, Tea Coffee, Cappuccino : 7 rue Pastourelle, 75003 Paris (jusqu'au 3 mars).
Et aussi une autre expo de lui, toujours par la galerie Tarasiève : I am not I, au Passage de l'Atlas, 5, Villa Marcel Lods,75019 Paris (jusqu'au 10 mars).