Quelle constance dans la hargne! Moins grimaçant qu'un Jack Nicholson, parfois essoufflé de se jeter si loin dans le vide.
Pour se détourner de cette violence-là, celle des armes et du sang là-bas, celle de la médiocrité politique par ici, pour souhaiter aux Lybiens un prochain sabah el-tahwra ("matin de révolution"), voici une chanson égyptienne qui fête la place Tahrir.
"Mon adresse, ce n'est pas ma maison, c'est la place Tahrir", chante-t-elle. Elle vient, comme l'indication de cette belle expression de bonjour ci-dessus, du blog snony.wordpress (à droite). Et chacun entendra comment se prononce Tahrir, cette ouverture centrale que donne le h, bien loin du verbe tarir qui assèche.
L'auteur de la chanson, pour l'instant, conserve anonymat.
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