(Avec des merveilles du genre : la une du Al-Ahram hebdo français. "Événement : Liban, un pays en ébullition". "Enquête : coup de théâtre à la fête de la police". "Dossier : l'après Tunisie..." On se pince.)
È pericoloso sporgersi... : je n'ai pas vu le temps passer. Un sms d'excuses envoyé à Alain, pour l'assurer de mes pensées, lui souvent grand absent de ce blog, en tout cas nommément, alors qu'il est mon eau et mon air. Certes, cela ne nous éloigne pas beaucoup des poissons rouges et des poumons...
Et comme tout est rencontre et recommencement, ce matin encore je descend à Barbès direction le cabinet de Muzo. Il y a là comme d'habitude (mais en nombre limité à cette heure matinale ou peut être à cause du froid) les vendeurs de cigarettes de contrebande (hey cousin, hey monsieur, ouistone, malboro sinégal...) Et le Louxor, comme un nouveau clin d'œil égyptien.
Avec Muzo je me suis rendu compte que j'avais finalement un peu de mal avec la respiration abdominale, ce que je n'avais auparavant jamais noté. Je fais parfois des mouvements paradoxaux, sûrement un héritage de l'archaïque gymnastique de mon enfance, ce qu'accrédite Muzo en disant "oui, c'est l'ancienne gym suédoise des années cinquante et soixante" puis gonflant le torse "comme Johnny Weissmuller". Bon, sauf que Tarzan c'était plutôt les années trente et quarante, j'ai l'air si vieux que ça ?
J'y vois plutôt (sans jeu de mot) une tentative de connivence : Muzo a été créé dans les années 40 !
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