jeudi 2 février 2017

Bla Bla Land

Alors que le film de Damien Chazelle manque cruellement de seconds rôles et de rebondissements (mais reste un divertissement acceptable), le couple moins charmant de Péné et Fanfan Fripon produit une cacophonie insupportable.
Au lieu de quitter la scène la tête basse ("pardon, je suis une merde, je mens et je pique de l'argent public depuis 1988"), les deux complices s'entourent d'acteurs et de figurants au talent inexistant, sauf celui de faire rire à leurs dépens - attachée de presse, collègues ou amis qui inventent les scénarios les plus improbables (dernier en date, Longuet sur BFM).
Comment les obliger à quitter l'espace médiatique (et à retourner au dictionnaire, pour consulter la définition des mots "coup d'état", "institutionnel" et "probité") ?

Mais dans ce Bla Bla Land étonnant, qui doit sidérer les observateurs des autres pays démocratiques, les réactions à la primaire de la gauche laissent aussi pantois. Une partie du PS "accepte" le candidat élu à condition qu'il cautionne et valide le bilan et le programme du candidat débouté. Drôle de conception de la démocratie : j'accepte tes différences à condition que tu penses comme moi. 
Certains députés, qui ont été élus sous l'étiquette du PS, et doivent donc à cela leur poste et leur salaire, déclarent sans sourciller se rallier à un candidat qui lui se décrit ni de droite ni de gauche.
Soit, mais dans ce cas il faut démissionner.

Du balai, quoi.

Ce qui m'incite à poster cette vidéo de Mary Poppins, indépassable dans l'art du rangement, avec cette façon de faire sans ne rien faire, ou de ne rien faire en faisant.
Bref, comme notre double Péné.

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