vendredi 20 mai 2016

divins enfants

Inutile de préciser que le temps passe vite. Après le vol matinal Ho-Chi-Minh ville-Danang, départ pour Hoi an, à une trentaine de kilomètres plus au sud, en taxi.

Ces quelques jours ont vu les festivités en l'honneur de la naissance de Bouddha, fêtée ici le 14 mai, le 126e anniversaire de la naissance de Ho-Chi-Minh, le 19, et, autre style de grossesse, la célébration de la pleine lune, le 20.

Le fleuve Thu Bon accueille une figurine de l'éveillé enfant, traditionnellement représenté le bras droit désignant le ciel et le gauche la terre. Né d'une fleur de lotus, aspergé d'eau pure par neuf dragons, le bambin aurait affirmé : "Entre le Ciel et la Terre, je suis l'être suprême de l'univers". Toute cette scénographie sans césarienne ni forceps est évoquée sur la rivière par des volumes façon lampion, prétextes à illuminations nocturnes. Manquent les jets d'eau, habilement symbolisés ailleurs par des néons clignotants.
La venue au monde de Nguyen Sinh Cung, futur Ho Chi Minh, est fêtée, elle, de façon simplement patriotique. Drapeaux nationaux (fond rouge étoile jaune) et drapeaux bouddhistes (bleu, jaune, rouge, blanc et orange) alternent tous les trois mètres dans la rue, se fichent dans le bitume, se lient au moindre pylône, aux arbres, s'agitent aux grilles, aux auvents des boutiques et au faite des maisons. Même le pont japonais de Hoi an, petit bijou du tourisme local, n'a pas échappé à son fanion national. En revanche, pas d'effigies supplémentaires de "Nguyen le patriote", il faut dire que plusieurs fois par jour chacun rencontre son visage qui orne tous les billets de banque, sans exception.







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