vendredi 3 juin 2016

Hoi an, flash back 2

A Hoi an, par laquelle notre périple a commencé (et que j'ai peu photographiée), le quartier ancien est piétonnier, ce qui en fait un miracle de calme par rapport aux autres villes envahies de scooters, motos et mobylettes en tous genres. Il n'est guère étendu, trois rues parallèles qui longent la rivière Thu Bon depuis le pont japonais jusqu'au marché. Inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, ce petit spot draine de nombreux touristes de toutes nationalités. Restaurants, boutiques, maison-musées, temples..., tous sont décorés de lanternes, la spécialité locale. Les centaines de lampions colorés dans ces rues au décor soigné ajoute au charme de l'endroit. Pourtant, on en a vite fait le tour. De la ville on peut s'échapper vers la plage An Bang (celle de Cua Dai n'existe plus, elle a été inondée, emportée par les flots), belle et décevante comme le sont souvent les plages asiatiques pour moi. Le rivage est la proie des projets immobiliers stupides, et il reste peu d'endroits préservés sur ce site qui ne manque pas d'atout. On rejoint la mer facilement en vélo depuis Hoi an, les distances ne sont pas importantes et les routes plates comme tout. Autre balade agréable en vélo (outre celle du pont de bambou à retrouver sur le site Good morning Hoi an), celle sur les îles, notamment Cam Kim, que l'on peut rejoindre par un pont qui la relie à l'île d'Hoi an. : paysages de campagne, de rizières, petits temples perdus dans la végétation etc.



Une curiosité locale, ces barques rondes, façon panière

Les lanternes sont parfois support publicitaire...

Les meilleurs white roses sont sans conteste ceux de Ms Vy.


Dans la région, certaines rizières sont encore vertes,
quand d'autres sont préparées pour être replantées.



























































(Nous avons rejoint Hoi an depuis l'aéroport de Danang, en taxi. Il en coûte maximum 300 000 dongs, et non pas 600000 comme l'indique bêtement le Guide du Routard, somme à laquelle le chauffeur ajoute parfois la taxe d'aéroport de 10 000 qu'il a à payer.
Côté plage, oubliez donc Cua Dai qui se résume à une digue de sacs de sable, inondée depuis l'année dernière, ce que n'indique pas non plus le Guide sus cité. Et donc en vélo depuis Hoi an, prenez la route qui part dans la campagne direction An Bang, plus agréable que la route qui suit le fleuve en direction de Cua Dai.
On peut facilement se promener seuls. Certaines agences touristiques, faciles à trouver sur Internet, proposent des tours en vélo avec visite de villages d'artisans, notamment sur Cam Kim. Le genre de trucs que je fuis, mais bon...
J'ai lu sur certains forums des inexactitudes : l'entrée de la vieille ville est libre évidemment. En revanche, on ne peut acheter un billet d'entrée unique pour visiter un musée, ou un temple. Obligation est faite d'acquérir un pass de 5 entrées, pour la somme de 120 000 dongs. )

1 commentaire:

  1. Merci pour ce joli et intéressant documentaire. Vraiment ça donne envie et ce fut une réelle parenthèse dans le marasme parisien que nous vivons.
    Pourquoi lire des romans quand l'auteur a l'art de nous rendre le paradis par la force de son récit? Le réel est parfois si beau.

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