vendredi 9 décembre 2011

aujourd'hui

C'est donc la réponse au dernier commentaire posté : quand recommences-tu à "blogger" ? Aujourd'hui.

Les journées furent denses et pleines d'imprévus. Alain est venu à Paris pour les derniers jours d'empaquetage, et j'ai découvert qu'il abritait en lui la Marie Poppins que j'appelais de mes vœux. Son esprit positif rend tout plus léger. 
Quelques ombres au tableau : l'état des lieux du nouvel appartement révélait quelques altérations et son compte-rendu, reçu le lendemain, s'avérait fantaisiste.

Arrivée attendue du monte-meubles : l'ascenseur
de l'immeuble est si étroit qu'il faut s'y tenir
de profil et qu'un simple carton ne rentre pas.
Lundi, les déménageurs ont fait vite, à peine ralentis par le retard du monte-meubles. Ensuite la fin de la semaine s'est passée, outre la parenthèse de mercredi (conférence de psychothérapie), à planifier l'intervention du plombier, du monsieur gaz de France (un lapin posé, un!), du monsieur Darty, la contestation de l'état des lieux, le manque de téléphone et d'Internet (un jour ça remarchera sans doute)...
Ou encore, autre version : la fin de la semaine s'est passée à déballer des cartons dans un appartement sans lavabo (fuite), sans eau chaude ni chauffage (pas de gaz), avec des pauses au cyber café pour comprendre pourquoi ma ligne Free ne veut pas se déménager aussi simplement que sur le mode d'emploi, négocier des retards au boulot pour gérer les plages horaires des interventions techniques, rendre les clés de l'ancien logement à une agence qui a l'air d'avoir oublié que cet appartement exista, etc etc. 
Bref. Les habitués des déménagements connaissent tout cela par cœur.


Les derniers jours d'empaquetage à l'ancienne adresse ont été l'occasion de dire au revoir à quelques voisins croisés et au gardien d'immeuble, hyper serviable, qui va bien me manquer. Un moment d'émotion tout spécial lorsque ma voisine du dessous me révèle être tombée sur le blog : en février, dans un billet intitulé "septième ciel", je l'avais évoquée ainsi que son compagnon et leur amour des plantes, autour d'une anecdote portant sur un arbuste fleuri presque toute l'année, l'anisodontea el rayo. C'est en cherchant des infos sur la taille de ce végétal qu'elle a retrouvé le sien cité ici. Gentiment elle m'incite à poursuivre la tenue de ce blog. "Vous écrivez bien," dit-elle, et elle me rappelle son nom de famille pour que j'envoie aussi du courrier. Quelle gentillesse!

La vue côté rue.
Pour ma part je n'ai pas encore organisé le nouveau balcon, disposé les jardinières, les pots et les plantes. De là-haut, sur la droite,  on aperçoit les voies de la Gare de l'Est. 
J'ai toujours rêvé d'avoir vue sur une voie ferrée. Ici on est un peu loin tout de même, mais l'avantage est évidemment d'éviter le bruit du traffic. J'ai installé la chambre de l'autre côté, côté cour, et le soleil entre à flots. L'ancien appartement était exposé au Nord et cela fait longtemps que je n'avais pas pris de bain de soleil à la maison.


Mille merci pour tous les messages d'encouragements que j'ai reçu ces jours-ci, ici même, par sms, par mails etc. C'était bon!

2 commentaires:

  1. Trop forte cette plante qui relie les hommes. J'adore. L'anisodontea el rayo. Je me souviens du post, et je m'étais renseigné, pour ma cour pavée, mais il faut du soleil, et j'en ai trop peu... Bonne installation dans ton nouveau Sam'suffit ou Do Mi Si La Do Ré
    Claude

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  2. Cela déménage aussi sur ce blog!C'est fou ce qu'un déménagement peut produire comme vie...

    Le nombre de commentaires a dépassé un nombre record.

    Et puis, n'y-a-t-il que des piplettes sur ce blog ou sommes-nous aussi suivies par des piplets?
    Allez les garçons dévoilez-vous!

    Yolande

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