mercredi 24 avril 2013

Guaino, gay yes

Ils sont donc vraiment barjots, ça se confirme. Des semaines qu'ils manifestent sans réussir à rendre leurs arguments intelligibles, puis voilà le plus agrippé au non qui finit par voter oui par inadvertance. Souplesse de l'esprit et vivacité motrice.


Il y a deux jours, lassé d'entendre parler de Frigide Barjot sans en savoir plus que ça, j'ai regardé sa fiche Wikipedia. J'ai appris peu de choses sauf l'allusion au père proche de Le Pen et le sillage de Pasqua. Puis cette expression incroyable : elle se veut l'"attachée de presse de Jésus".

Photo AFP
Que la profession m'excuse, mais en cela Frigide a raison : elle ressemble à beaucoup d'attachées de presse que l'on rencontre ça et là. Souriantes, comptant depuis l'enfance sur leurs relations familiales, s'exprimant dans un français approximatif, d'une assurance que seule la grande bêtise produit, définitivement à côté de la plaque comme si leurs vies en dépendaient, et toujours persuadées que le monde ressemble à leurs petits réseaux, sans cesse activés.

(Les frères Tsarnaiev sans doute, eux aussi, se pensaient en mission pour leur dieu.)

Je me demande aussi pourquoi Frigide Barjot, si mobilisée pour le droit des enfants, n'organise pas des manifs pour que, par exemple, la loi de février 2005 soit appliquée en France. Vous savez, cette loi qui affirme le droit des enfants handicapés à être scolarisés et qui n'est jamais respectée.
Pas assez médiatique ? Pas assez rose et bleu ? Pas assez vendeur pour les prochaines élections ?

1 commentaire:

  1. On devrait légaliser le mur des cons : il y a décidément beaucoup de candidats à afficher en ce moment.

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