mardi 1 novembre 2016

Beyrouth bis

Retour à Beyrouth, quelques jours après avoir pris les photos précédentes. Arrivés jeudi en petit groupe, nous sommes partis le lendemain à une quarantaine de kilomètres direction Rachana, pour découvrir la maison de R. Un petit havre de paix posé dans une nature de vergers en terrasse et de forêt, avec la mer non loin.
Ici au Liban les distances sont courtes mais longues : comprendre qu'aucun déplacement ne se décide sans prendre en compte les heures qui annoncent l'arrivée de ces monstres mous et bruyants, les embouteillages. Ce matin, pas moins d'une heure vingt pour parcourir la distance séparant notre petit paradis et notre nouvel hôtel dans la ville, The Smallville Hotel, situé juste à côté du musée national. 
Après avoir déjeuner chez Mum and I, tout proche et délicieux, on file au sus-dit musée, qui vient d'ouvrir au sous-sol un nouvel espace très réussi dédié aux rituels funéraires. Une balade sur la corniche vers la grotte aux pigeons (le bus 15 y va, depuis le musée) et pour finir, un excellent dîner chez Onno Bistro, rue Badaro, restaurant libanais arménien situé toujours dans ce petit périmètre qui s'enrichit ces dernières années de restos, cafés etc.

La vue depuis la maison de R., le jour du départ. 


La suite au Smallville Hotel. Ci-dessous, vue de ma chambre.


Au musée national, série de cinq statues d'enfants ex voto.
Sanctuaire du dieu Echmoun, dieu guérisseur. Sur celle-ci,
une inscription en écriture phénicienne (en haut du socle)
témoigne du don de la statue au dieu.


La grotte aux pigeons, visible depuis la corniche.

1 commentaire:

  1. Ah, ah!!!!quelle surprise?!
    Ce blog fait parfois fonction d'espace "transitionnel" et comme pour me rassurer avant de dormir, de manière un peu rituelle, j'y jette un œil "pour voir" quasiment tous les jours. Je le redécouvre ce soir avec amusement. Pour des raisons exceptionnelles, je n'y suis pas allée la semaine passée parce que je n'avais pas de connexion internet.
    Je découvre avec amusement la photo de ce petit bébé qui me fait penser à un danseur de buto. La particularité c'est qu'il n'a ni l'allure ni le faciès d'un enfant tout comme certains danseurs de buto n'ont, quand ils dansent, pas tout à fait le visage d'un adulte, tant parfois, ce qu'ils mettent en scène m'évoque de l’archaïque, du pré verbal...
    Parfois ce sont les mots qui ont du corps :)

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