jeudi 27 septembre 2012

Grrr...

J'avoue. La valise est encore dans l'entrée, la gueule ouverte comme une palourde agonisante, demi pleine demi vidée, entourée de débardeurs colorés, en boule, qui attendent ici leur passage en machine alors qu'ils devraient sagement s'entasser dans le panier à linge exactement créé pour.

C'est que moi aussi j'ai un peu l'humeur en boule, chiffonnée, marquée d'eau salée. Ce fichu séjour à Ibiza a passé trop vite, et c'est la première fois que je me trouve de mauvaise humeur de retour de vacances. Et ce n'est pas, évidemment, la météo qui va me mettre du soleil en tête.

Repenser, devant ma salade de fruits Cojean, qu'il y a quelques jours le charmant A me cueillait des figues sur l'arbre qui pousse à côté de l'arrêt du bus, non loin de la plage quasi sauvage. Repenser, devant l'écran bleu de mon ordi, aux poissons joueurs qui s'approchaient si près de mon visage, sous l'eau, tandis que je les appâtais de petits morceaux de pain.

Il a fait beau. Chaud. (Un éclair jaune allais-je écrire, quand le souvenir du Petit prince a troublé cette image.) Alors une parenthèse, mais si serrée (), presque un zéro, un o dans l'eau. O bleu.
Et pas pris le temps d'envoyer une seule carte postale. Pour me faire pardonner, ci-dessous, le chemin de la plage.

3 commentaires:

  1. C'est vrai, on t'a à peine vu partir, comme si c'était juste un WE prolongé...
    Me rend compte au matin que j'ai oublié d'appeler hier soir... Je pars à Aix, soleil...
    A plus !

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  2. Merci ! Je prends la carte postale. Mais comme ce chemin a l'air propre et net !

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