samedi 6 août 2016

Nantes, soleil et pluie

Demain il devrait faire beau à Nantes : c'est en tout cas ce qu'annonce l'œuvre lumineuse de Morellet, Harmonique atlantique de temps en temps, sur un bâtiment le long de la Loire. À l'instant même où je prenais la photo, tous les néons blancs qui dessinaient des nuages sur le faite de l'immeuble se sont éteints au profit de ce soleil rouge sur la façade.

Voilà un moment que je n'avais pas fait d'escapade solitaire en France. Premier choc : je découvre qu'ici les gens sont aimables. J'avais oublié comment c'était. Même en voiture ils sont courtois. Parfois les commerçants sont tellement gentils que je regarde autour de moi, craignant une caméra cachée, une attrape quelconque, une plaisanterie évidente... Non, il n'y a pas de blague, c'est comme ça.
Le deuxième effet dépaysant, c'est la monnaie. J'ai l'impression d'être dans une zone non euro ou, plus bizarre, une zone où les euros auraient une valeur différente. Tout est moins cher, de beaucoup.

À peine arrivé jeudi après-midi, j'ai filé chez le loueur de vélos : par chance, car j'ai pris la dernière bicyclette disponible. Me voici donc libre comme l'air.
J'ai fait avec application le pèlerinage Jacques Demy, depuis le garage paternel jusqu'au passage Pommeraye, en passant par la rue du Roi-Albert. Puis, quitte à sacrifier aux monuments, j'ai pédalé jusquà Rezé, au pied de la cité Le Corbusier. Et puis plein d'autres choses encore.

J'ai gardé pour demain des visites en proximité de mon lieu d'accueil , car je dois rendre le vélo dans la matinée. J'irai par exemple au chateau des Ducs de Bretagne, qui conserve, dans la partie musée de Nantes, la partition originale de Il pleut sur Nantes, de Barbara.
Clin d'œil musical à M., qui vient de perdre son père.

 
L'œuvre de François Morellet.


Au 9, allée des Tanneurs, se trouve l'ancien garage
paternel de Jacques Demy avec, à l'étage, le grenier
où il jouait et rêvait.





L'immeuble Le Corbusier

Nymphéa, une œuvre d'Ange Leccia
sur le canal Saint Félix.

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