mercredi 29 mai 2019

Marseille, suite

Sous le soleil le vieux port est chaleureux, les immeubles de pierres blondes recouvrent les cicatrices du passé, dont les plus notables sont la destruction de tout un quartier par les nazis en 1943, et le bombardement des alliés. Rendu en partie au piéton, le port accueille depuis 2013 l'Ombrière de Norman Foster, un grand miroir de près de cinquante mètres de long sur pilotis, qui marque le lieu de son rectangle d'ombre fraîche... et du sceau de la modernité municipale.
En remontant la Canebière, on trouve rapidement sur la droite la rue d'Aubagne, où l'année dernière l'effondrement de plusieurs immeubles a fait tristement l'actualité. Sur place, aujourd'hui, les ruines ont été déblayées, on note encore l'emplacement des trois bâtiments dans le vide laissé, duquel des barrières tiennent les passants éloignés.
A peine plus haut, la rue d'Aubagne rejoint les escaliers du Cours Julien ( le Cours Ju) et la rue d'Estelle (au croisement, Les Portes de Damas sont l'endroit parfait pour déjeuner), où se trouve le musée Cantini.

L'Ombrière, de Norman Foster, touche finale du chantier du Vieux-Port
estimé à 45 millions d'euros. A droite, sans commentaire, le trou laissé
par l'effondrement de trois immeubles rue d'Aubagne l'année dernière.
Musée Cantini : à gauche Erwin Wurm et son obsession de l'obésité,
et une sculpture de Victor Brauner.
Toujours à Cantini : Victor Brauner à gauche, et une sculpture à réaliser
soi-même, par Erwin Wurm. La consigne est dessinée sur le socle (pour
celle-ci il s'agit, debout, de supporter le volume blanc sur ses pieds).

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