mardi 10 mai 2011

Angers

Donc comme je le relatais hier avec retard, j'ai passé le vendredi, le samedi et une partie du dimanche à Angers, attiré par la perspective de voir, enfin, la Tapisserie de l'Apocalypse, dont le souvenir inconscient à traversé mon esprit lors de la rédaction d'un billet récent. Angers, c'est aussi la ville où un ancien ami avait fait les Beaux-Arts et cela était aussi tapi (ah ah ah) dans un coin de ma tête.



On se balade d'abord dans la ville car la météo nous promet, parait-il de la pluie pour demain. Je dis on car je suis avec une amie qui voyage pour cette fois incognito. Nous profitons des bords de Maine malgré déjà, quelques épisodes pluvieux. La ville paraît sympathique, on sent une volonté de cohésion plutôt agréable dans la façon dont est traité l'urbanisme. Le patrimoine est bien mis en valeur, avec simplicité et modernité.



Le soir, nous allons au cinéma, voir le dernier film de John Cameron Mitchell, un réalisateur décidément bien surprenant, auteur des très spéciaux Hedwig and the Angry Inch et Short Bus (indispensables, les deux). Avant la séance, je prends en photo la salle avec l'écran vide, image qui me fait penser au Pina, de Wenders (film qu'il est difficile de commenter car la beauté de la danse, des danseurs et danseuses est proprement terrassante, et dont la 3D et son utilisation mériteraient plus que cette parenthèse). Rabbit Hole est déconcertant, plutôt juste, et intriguant grâce à la présence envoûtante du jeune Miles Teller, entouré de sacrées pointures de l'écran (tout de même, c'est vrai, quelques plans sentimentaux patauds en trop).

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