lundi 4 novembre 2013

king Mékong

L'arrivée en avion à Luang Prabang est un enchantement. Un paysage de montagnes verdoyantes se révèle sous un semis espacé de petits nuages ouvragés comme de jeunes dragons blancs. Puis le ciel se libère de tout. Sous mes yeux, un spectacle de monde vierge de toute intervention humaine. Aucune construction à perte de vue sur ces montagnes qui déploient leurs crêtes souples. Soudain le ruban ocre du fleuve Mékong, large, terreux. Je ressens l'excitation que me produisait l'univers de la jungle des premiers films de Tarzan en Technicolor et des albums de bd lorsque j'étais enfant. On ne savait d'où allait surgir le danger, de la forêt, de la rivière, d'un volcan subitement réveillé etc. 
Plus tard, après avoir rejoint l'hôtel en taxi, mes premiers pas le long du Mékong voient l'excitation le céder à une très douce torpeur. 


2 commentaires:

  1. Ce voyage me laisse rêveur. Si tu as le temps, promène-toi sur le Mékong, ne serait-ce que pour aller à Pak Ou que j'ai eu la chance de voir presque désert, ce qui ne doit pas toujours être le cas. L'autre rive est plutôt sympathique aussi. SdA

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  2. PS : Agréable aussi d'aller voir le coucher de soleil dans un grand bar sur la Nam Ou (inutile d'ajouter "river") dont j'ai oublié le nom mais que l'on rouge facilement. Et merci pour toutes ces cartes postales qui égayent mes bouclages. Merci encore pour la carte de HK qui est déjà arrivée !

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